La campagne de plantation de la pastèque et du melon lancée

Partager

Les agriculteurs de Tizi-Gheniff viennent tout juste de lancer la campagne de plantation de la pastèque et du melon, alors que sur les étals des marchands des fruits et légumes de la région, ces fruits provenant du Sud du pays, notamment d’Ouargla, sont mis à la vente pour un prix n’excédant pas les 50 DA le kilo. Il faut admettre aussi, que dans quelques semaines, ces mêmes fruits qui proviendront cette fois-ci de l’Ouest du pays, inonderont les marchés de la Kabylie. «Vous savez bien que le microclimat de notre région n’est propice à cette culture qu’en cette période. Ces fruits mûrissent à partir du mois d’août pour la pastèque et septembre pour le melon, ce qui fait que nous serions les seuls sur le marché à les proposer à la vente durant cette période, en ayant comme principaux clients nos partenaires du Sud et de l’Ouest, la saison étant déjà achevée chez eux», nous déclarent ces agriculteurs d’une des EAC située le long de la RN68, lesquels avec un groupe de saisonniers, étaient en train de semer des graines de pastèque. «Ce genre de travail nécessite beaucoup de main-d’œuvre, ce qui nous oblige à recruter des saisonniers que nous payons à mille cinq cents dinars la journée. Aussi, nous avons fait appel à un autre agriculteur pour la préparation de ce champ. Cela nécessite donc un grand investissement. Cependant, nous vivons avec le stress de voir surgir des averses de pluie qui anéantiraient tous nos espoirs, car nous devrons recommencer le travail à zéro puisque l’eau affectera les graines avant leur germination», nous expliquent nos interlocuteurs. Au demeurant, plusieurs automobilistes de la région n’ont pas hésité à s’arrêter un moment en voyant ces agriculteurs travailler, et ce, pour les encourager. «Pour moi, la meilleure pastèque est celle cultivée dans notre région ; son goût est unique et la qualité est bien meilleure que celle des fruits provenant du Sud ou de l’Ouest du pays. Elle est tout simplement succulente et je me régale de la déguster», nous confie Si Amar, fonctionnaire de son état.

Essaid Mouas

Partager