À l'approche de la saison estivale, la tension sur l'eau potable s'exacerbe au niveau de la commune d'Ath Mansour, située à 46 Kms à l'Est de Bouira.
En effet, au jour d’aujourd’hui, cette localité qui compte environ 12 000 âmes, est toujours confrontée à un stress hydrique qui ne dit pas son nom. La solution qui viendrait du branchement de cette localité aux eaux du barrage de «Tilesdit», dans la commune voisine de Bechloul, semble être différée encore pour quelques temps… Pendant ce temps-là les ménages continuent d’endurer les affres de la pénurie de l’eau potable sur le réseau de distribution de cette ressource vitale. Et comment? Lorsqu’on sait que les foyers situés au niveau du chef-lieu communal sont alimentés, tout au mieux, à raison de 4 h par semaine, il n’y a pas vraiment de quoi pavoiser! «C’est un problème énorme pour nous (l’eau, ndlr)! On peut tout supporter et tout endurer, mais le manque d’eau potable, c’est dure à vivre!», indique un habitant de Taourirt, chef-lieu communal. Toutefois, si le village de Taourirt et ses quartiers populaires et populeux reçoivent l’eau de manière drastique sur le réseau de l’AEP, d’autres localités, comme le village de «Rodha», situé à l’extrême Est de la commune, endure le pire. Effectivement, ce village, au risque de le répéter encore une fois, ne possède pas, à l’heure actuelle, un réseau d’AEP digne de ce nom ! Il se trouve délaissé et négligé. Les villageois au niveau de ce patelin, souffrent le martyre pour avoir à leur disposition une « goutte » d’eau ! Mais bon, l’APC s’en charge, cahin-caha, d’alimenter les foyers de cette localité via des citernes, mais cela reste, bien évidemment, insuffisant. Les habitants les plus nantis se permettent l’achat des citernes d’eau pour compenser le manque, moyennant une somme de 800 DA le remplissage. Pour les démunis, ils se contentent de l’eau des citernes approvisionnée par les services de l’APC!
Y. S.

