La meute de chiens errants qui semait la panique, depuis plusieurs mois, à Cheikh Left, une agglomération périphérique du chef-lieu de la commune d’Ahnif, revient à la charge et tue ce vendredi une brebis de celles épargnées la semaine passée (voir notre article du mercredi 18 mai 2016). Le même éleveur, pris de panique, prendra de nouveau attache avec nous le même jour pour nous informer que la meute est revenue sur les lieux et a dévoré une brebis. Il ajoutera que lui-même a failli passer sous leurs crocs ne serait-ce la fourche qu’il avait à portée de main pour les tenir à distance et les éloigner. Rappelons que le jour de la première attaque, le maire qu’on a contacté par téléphone à partir de l’endroit même où s’est manifesté cette meute de 15 chiens faméliques, s’est engagé à dépêcher immédiatement un vétérinaire et l’équipe du bureau d’hygiène communal pour faire le nécessaire et neutraliser ces bêtes dangereuses. Cependant et d’après l’éleveur victime de cette attaque, rien n’a été entrepris à ce jour et personne ne s’est déplacé sur les lieux afin de rassurer les citoyens de cette importante agglomération qui ont, à présent, peur pour leurs familles, d’où l’idée d’une action de protestation qui commence à circuler parmi les résidents. Ces derniers se posent plusieurs questions, et sont exaspérés à cause notamment du «mutisme» qu’affichent les autorités locales. «Faudrait-il attendre qu’un enfant ou un autre citoyen soit sérieusement blessé par ces chiens affamés qui investissent les centres habités pour réagir ? Qui en serait responsable ? Une désertion et négligence des responsables locaux qui risque d’aboutir sur un drame, malheureusement. Ils devront réagir dans les plus brefs délais, car la situation est devenue insoutenable !», tonne un résident de cette localité.
O. S.