Cette année, la récolte de la cerise s’annonce mauvaise à Larbâa Nath Irathen, au grand dam des agricultures. La vedette de la fête des cerises, que tout le monde attend chaque année avec impatience, sera peu être absente des étales cette année. En effet, vue la mauvaise pluviométrie qui a tardé cette hiver, le cerisier a pris un sacré coup qui, pour rappel, souffre déjà depuis des années, à cause d’un parasite connu sous le nom du capnode. Ce parasite ravage sur son passage des récoltes entières, laissant perplexe les agriculteurs qui ne savent pas à quel saint se vouer et surtout quoi faire face à ce problème. Heureusement que les services compétents ont vite ciblé la vraie cause et ont pris en charge le problème. Ainsi et depuis des années, les agriculteurs de Larbâa Nath Irathen, surtout les plus touchés par ce phénomène, suivent des formations, organisées par de nombreuses associations, mais aussi par des services agricoles, surtout à l’approche de la récolte qui se fait entre juin et juillet de chaque année. Dans le but de lutter efficacement contre ce phénomène ou au moins limiter les dégâts, des efforts restent à faire dans ce sens, mais le point le plus positif dans cette histoire, c’est que les agriculteurs ont pu ralentir la progression de ce parasite et connaître un peu plus l’ennemi de leurs récoltes. Un agriculteur qui possède une centaine de cerisiers nous dira : «La faible récolte de la cerise cette année n’est pas due au capnode, mais plutôt à la mauvaise pluviométrie. Comme vous le savez, le cerisier aime l’humidité et la chaleur, mais aussi une quantité importante d’eau. Son ennemi est la grêle, surtout si les petits fruits ont commencé à mûrir. Ce qui s’est produit, d’ailleurs, cette année. C’est pour cette raison que la récolte sera faible, cette année, comparée à l’année passée». Enfin, malgré que la récolte s’annonce faible pour cette année, les agriculteurs ainsi que la population attendent avec impatience la fête des cerises, car cet arbre majestueux a une grande histoire.
Y. Z.