Des commerces névralgiques ferment boutiques

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La totalité des commerces au niveau de la daïra de M’Chedallah, y compris les plus sollicités durant le week-end, à l’image des épiceries et autres restaurants, ferment vendredi à quelques rares exceptions. Cet état de fait qui pénalise plus d’un n’est justifié par aucune raison valable, durant ce jour. Un jour qu’ils qualifient de sacré et qui doit être consacré à la prière, sans prendre en considération les étrangers de passage qui n’arrivent même pas à trouver un endroit où acheter une bouteille d’eau minérale ou un paquet de cigarette au même titre que les fonctionnaires et les ouvriers qui n’ont, pour la plupart, que le vendredi pour faire leurs emplettes. Il se trouve que même les vendeurs à la sauvette obéissent à ce mot d’ordre de ville morte et fantomatique, alors qu’auparavant cette journée était la plus animée du fait d’être une journée de repos hebdomadaire. Même les fêtards ou autres associations qui organisent des rencontres ou conférences se rabattent sur la journée du samedi. Paralysie de la journée du vendredi, M’Chedallah, et comme beaucoup de villes de la Kabylie, est en phase de subir une inquiétante transformation radicale aux détriments de ses us et coutumes qui disparaissent l’un après l’autre.

Oulaid Soualah

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