Site icon La Dépêche de Kabylie

Le sujet des mathématiques fait paniquer les candidats

Au deuxième jour des épreuves du brevet de l’enseignement moyen (BEM), les candidats étaient plus au moins satisfaits du sujet de mathématiques qu’ils ont qualifié de « très difficile ».

Hier, à leur sortie du centre d’examen «El Idriss», sis à la place du 1er mai à Alger, les candidats ont exprimé leur déception quant au sujet de mathématiques. «Dès que j’ai lu le premier exercice, j’ai paniqué», a estimé une candidate rencontrée sur place. Une autre ajoute que, «le sujet est trop long et contient beaucoup de questions piégées qui demandent plus de temps pour y répondre», a-t-elle regretté. En revanche, l’épreuve d’anglais était à la portée de tous le monde, selon les candidats qui ont passé leur examen audit établissement scolaire. Pour ce qui est des procédures mises en place par le département de Benghebrit pour prévenir contre la fraude, durant les examens de fin d’année, les candidats ont assuré que «les surveillants étaient très sévères». «On a remarqué que la surveillance et le contrôle ont été intensifiés par rapport au premier jour d’examen», a estimé un groupe de candidats rencontré devant le même centre d’examens. La ministre de l’Éducation nationale, Mme. Nouria Benghabrit, a réitéré avant-hier, son appel aux parents d’élèves et acteurs de la famille pédagogique pour participer à la sensibilisation dans les milieux scolaires «contre l’utilisation des téléphones portables pour photographier les sujets. Ce comportement a des conséquences néfastes», a-t-elle mis en garde. À retenir que les examens d’histoire et de géographie ont eu lieu dans l’après-midi d’hier. Pour aujourd’hui, troisième et dernier jour d’examen du BEM, les candidats passeront, le matin, les épreuves de Français et de sciences naturelles. Les postulants concernés par la langue amazighe subiront l’épreuve dans l’après-midi. Il est utile de souligner que ce sont 559.926 candidats qui sont concernés par cet examen au niveau national. Ils sont répartis à travers 2.192 centres d’examens et supervisés par 98.500 cadres, entre enseignants, directeurs d’établissements et inspecteurs.

Samira Saïdj

Quitter la version mobile