Recueillement sur la tombe de Brahim Izri

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Au deuxième jour du concours national de la chanson amazighe, qui s’est ouvert mercredi passé à la Maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, les délégations participantes et es invités se sont déplacés à Ath Yenni pour se recueillir sur la tombe du chanteur Brahim Izri, décédé pour rappel le 03 janvier 2005 à Paris des suites d’une longue maladie.

Brahimi Izri est enterré à l’intérieur de la Zaouïa de son grand-père, El Hadj belkacem, située à Takhoukht. Cette Zaouia considérée comme un berceau du chant religieux où beaucoup de chanteurs comme Slimane Azem, Lounes Matoub, Aït Menguellet, entre autres, se sont produits, était un tournant important dans la carrière de Brahim Izri La délégation, rehaussée de la présence de plusieurs personnalités, a été accueillie à l’entrée de la Zaouia par les proches et les amis de l’artiste défunt, à leur tête sa maman, son fils Yani, son grand frère Dda Chabane, Dda Boussaâd, les animateurs Nassima et Farid ainsi que les membres du groupe Sorif venus spécialement de Paris pour l’animation du spectacle de clôture avec Arezki Ouali et Celia Ould Mohand, prévu demain à partir de 14h à la grande salle de la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Avant le dépôt de la gerbe de fleurs sur la tombe du défunt Brahim Izri, son frère Chabane a rappelé les nombreuses qualités de son regretté petit frère Brahim. Sa maman, qui se déplaçait difficilement et malgré la douleur encore vive, a tenu à prononcer ces quelques mots : «Même si le décès de Brahim est très pénible pour nous tous, il m’a laissé son fils Yanni que je chéris et qui comble le vide immense que son père a laissé».

H. Moula

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