Si pratiquement toutes les écoles primaires de la commune sont dotées de cantines scolaires, celle d’Ameddah baptisée au nom de «Boussaid Amarou» attend ce service depuis longtemps. Les parents d’élèves ont, à maintes reprises, fermé cet établissement pour exiger des autorités l’amélioration des conditions de travail de leurs enfants dans cette école rurale où des manques ont été relevés. Certes, à défaut d’une association de parents d’élèves, c’est le comité de village qui a pris ce problème en main. Finalement, la direction de l’éducation a inscrit une cantine pour cette école. Malheureusement, ce projet n’est pas encore lancé. Tout d’abord, nous confie le président du comité il fallait déplacer un pylône électrique se trouvant sur le site choisi pour cette opération. «Le poteau a été déplacé mais des réserves ont été émises par la Sonelgaz parce que le nouveau est quelque peu incliné. Depuis, nous attendons. Rien n’est encore fait», ajoute M. Makhlouf Chikh car c’est de lui qu’il s’agit. Concernant le projet, on croit savoir qu’il a été confié à une entreprise, mais celle-ci ne peut intervenir dans des conditions pareilles. Puisque ce sont les vacances scolaires, les représentants de ce village interpellent les responsables concernés à accélérer les procédures et à lever toutes les réserves pour que ce projet démarre dans les plus brefs délais. «Nous lançons un appel urgent à qui de droit afin de passer à l’action. Les enfants de notre village sont les plus pénalisés de la commune, d’autant plus que certains d’entre eux parcourent de grandes distances pour arriver à l’école», précise notre interlocuteur. Par ailleurs, il est attendu qu’un projet de cantine scolaire soit lancé au niveau du CEM de Tiâchach où sont scolarisés les collégiens du village. «Après de nombreuses actions des comités de villages de la localité une grande salle a été mise à la disposition des collégiens pour permettre aux élèves de se restaurer sur place. Cependant, nous aimerions que ce collège soit doté d’un réfectoire digne de ce nom avec tout ce qu’il comporte comme moyens», estime un parent d’élève scolarisé dans ce CEM à quelque cinq kilomètres sur les hauteurs de la ville de Tizi-Gheniff.
Amar Ouramdane