«J’ai commencé l’enregistrement en 2014»

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Nassim Bechouche vient de sortir son second album. Il est en vente depuis le 23 mai dernier

La Dépêche de Kabylie : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nassim Bechouche : Je tiens tout d’abord à remercier notre journal La Dépêche de Kabylie pour l’intérêt qu’il porte à la culture kabyle et amazighe en général. Je m’appelle Nassim Bechouche, je suis né à Draâ El-Mizan dans la wilaya de Tizi-Ouzou, mais mes origines sont de Beni-Douala. J’ai effectué toute ma scolarité à Tizi-Ouzou, j’ai suivi une formation à l’ITHT et depuis déjà plus d’une dizaine d’années, je me suis établi à Dijon, en France.

Votre premier album remonte à quand ?

Je l’ai sorti en 2013, son titre est «Sagul» et il contient 7 chansons.

L’on constate néanmoins que votre nom n’est pas très connu du large public…

Oui, en effet, mon nom reste méconnu et mon travail aussi. Je dois dire que la distribution de mon premier album a été mal faite et sa promotion fut très faible, réduite à quelques apparitions à la télévision et quelques passages à la radio de Tizi-Ouzou.

Ne pensez-vous pas que la cause principale serait votre éloignement du pays ?

Cela pourrait être la raison, néanmoins plusieurs jeunes chanteurs débutants résidant en permanence en Algérie sont également confrontés aux mêmes problèmes.

Comment vous êtes venu à la musique et à la chanson ?

Je dois dire que j’ai baigné dès ma naissance dans la musique et la chanson. En grandissant, je découvris de nombreux instruments de musique qui appartenaient à mon père. Quand je fus assez âgé mon père me présenta à ses amis qui sont tous de grands chanteurs. J’étais subjugué par le milieu artistique et j’ai commencé à jouer et à composer mes propres chansons. Voyant ma passion grandir, mon père m’encouragea à me lancer dans la chanson malgré tous les aléas et toutes les turbulences que traverse la chanson kabyle.

Ce second album, sorti le 23 mai dernier aux éditions Irath de Tizi-Ouzou, l’avez-vous enregistré en France ?

Non, tout s’est fait à Tizi-Ouzou où j’ai commencé les enregistrements en 2014. J’avais fait pas moins de 6 déplacements pour le terminer. Ce fut difficile et fastidieux.

Parmi les chansons, le deuxième titre «Afroukh» ne nous est pas inconnu…

Effectivement, il s’agit d’une reprise de la chanson de Kamel Rayah.

Des projets à court terme ?

Le court terme, c’est bien sûr le mois de Ramadhan avec ses veillées et ses galas. J’ai effectivement eu des contacts avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou qui prépare d’ores et déjà un riche programme à travers toutes les localités. Et il se pourrait que j’y participe et j’aurai ainsi l’occasion de me faire connaître du public.

Un dernier mot pour conclure ?

Pour terminer, je tiens à vous remercier pour ce temps que vous m’avez consacré. J’adresserai également mon éternelle reconnaissance à mon père qui m’a beaucoup aidé et qui me corrige quand il le faut. Je profite de cette occasion pour adresser mes meilleurs vœux d’un bon ramadhan à tous les lecteurs de la Dépêche de Kabylie.

Entretien réalisé par

Essaid Mouas

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