À l’approche de la saison estivale, les moustiques et les mouches, entre autres, font leur apparition, aidés dans cela par la température qui est montée sensiblement, ces dernières semaines. Et c’est le branle-bas de combat chez les ménages, qui, d’ores et déjà pensent à lutter contre ces insectes, qui les indisposent durant la journée et surtout pendant la nuit, où ils leur rendent le sommeil difficile. Les vendeurs de produits de démoustication se frottent les mains, car ils savent que l’été en s’approchant, leur apportera de gros profits. Ils proposent, à cet effet, une panoplie de produits lesquels vont des simples pastilles, sous leurs différents parfums, aux bombes de «fly-tox» en passant par les diffuseurs de parfums anti-moustiques, des rubans attrape-mouches et bien d’autres produits censés lutter contre ces bestioles, qui demeurent toujours indésirables chez les hommes. Toutefois, dans cette «guerre» inégale qui dure plusieurs mois, soit durant toute la saison estivale, contre ces insectes, c’est toujours ces derniers qui «l’emportent», en ce sens que les ménages se voient, chaque jour, obligés d’utiliser les produits anti-moustiques et que ces bestioles ne sont jamais exterminées quoique l’on fasse. Cela coûte, parfois, les yeux de la tête. «Je dépense beaucoup d’argent, chaque été pour passer des nuits tranquilles. Car, je supporte très mal les piqûres des moustiques et les mouches qui tournoient autour de moi !», nous dit un monsieur, rencontré chez un marchand de produits de lutte contre les insectes volants notamment. Dans le même contexte, d’aucuns estiment que les insectes nuisibles prolifèrent d’une manière ahurissante ces derniers temps, et ce, eu égard à la réunion des conditions favorables à leur prolifération. Comment ne pas approuver cette affirmation, du moment que le cadre de vie s’est dangereusement dégradé ces dernières années dans la vallée du Sahel, avec à la clé cette montée en puissance des dépotoirs et la multiplication des égouts à ciel ouverts, qui se déversent un peu partout, surtout dans les oueds, à l’instar de l’oued Sahel, considérés comme le foyer par excellence des insectes toutes espèces confondues. «Jadis, l’état procédait à la pulvérisation aérienne d’insecticides dans les foyers d’insectes, comme les rivières et les bois. Aujourd’hui, cette lutte n’est plus de mise !», se remémore dépité un septuagénaire de la localité d’Ath Mansour.
Y. Samir

