Le nouveau siège de la section FFS de la commune d’Iferhounène relooké à neuf a été inauguré avant-hier, par M. Hocine Haroun, sénateur du parti, et le fédéral de wilaya, M. Farid Bouaziz. De nombreux militants et sympathisants étaient présents ainsi que d’autres invités, entre autres des moudjahidines, des membres de la fédération de daïra des fils de chouhada (FFC), l’ancien maire FLN, en l’occurrence M. Alioua Hachimi. Après observation d’une minute de silence à la mémoire des glorieux martyrs de la révolution de novembre 1954 et tous les martyrs de la démocratie, M. Farid Bouaziz, lors d’une prise de parole, avait réitéré l’appel de son parti à «un consensus national, qui est à même de sortir le pays de la crise multidimensionnelle dans laquelle il patauge depuis l’indépendance.» «Si notre parti existe encore, c’est grâce à vous, à votre mobilisation et à votre résistance même dans les moments difficiles», lancera-t-il à l’adresse des militants. «Le FFS, grâce à la sagesse et à la vigilance de son leader charismatique, feu Hocine Aït Ahmed, a su déjouer toutes les manœuvres qui voulaient plonger le pays dans le chaos, notamment durant la décennie noire. Nous sommes le seul parti qui a une conduite politique claire et notre ligne dérange les cercles du pouvoir. D’ailleurs, le temps finit toujours par nous donner raison», assénera-t-il. Pour conclure, il invitera les militants FFS d’Iferhounène, d’Imsouhal, d’Illiltène, d’Abi Youcef, d’Aïn El Hammam et d’Aït Yahia à redoubler d’efforts et de vigilance en menant un travail de proximité tout en privilégiant le dialogue pour promouvoir l’action politique pacifique. Prenant la parole, le sénateur Hocine Haroun rendra un hommage particulier à feu Hocine Aït Ahmed, et ce à travers la section locale de la daïra d’Iferhounène qu’il félicita pour le travail remarquable qu’elle a fait et qu’elle continuera de faire. Cependant, le nouveau sénateur s’en prendra aux promoteurs de l’isolement de la kabylie et à ce sujet, il dira : «Oui pour la régionalisation constructive de l’Algérie, chacune avec ses spécificités particulières, notamment sur les volets économico-culturel, mais non à la division du pays. On ne peut pas se contenter d’une minime partie du territoire national et abandonner le reste. Nos martyrs se sont scarifiés pour libérer toute l’Algérie et non pas tel ou tel territoire».
Madjid Aberdache