La police était de la partie

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«À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou s’implique dans cette célébration, comme chaque année, avec différentes activités, entre autres des expositions, une rencontre avec des enfants et une conférence autour du thème.

Un groupe de scouts de la ville de Tizi-Ouzou est invité pour les sensibiliser sur les différents dangers qui les guettent quotidiennement, comme la violence, le tabac, la drogue», dira la chargée de la communication de la SW, Mme Djamila Temmar. Le hall du siège de la SW grouillait, hier, d’enfants du groupe SMA. Une exposition était aussi visible et le bilan des mineurs en danger moral et physique pour le premier semestre 2016 est le suivant : 7 filles et 9 garçons en danger moral et physique, 2 filles en fugue, 4 filles et 6 garçons remis aux parents, 5 filles et 1 garçon placés dans des centres et 1 fille placée dans la pouponnière. Soit un total de 19 filles et 16 garçons. Pour l’année 2015, le total global était de 15 filles et 42 garçons. L’autre tableau indique les victimes de différents délits, tels le viol, les actes contre nature, les attouchements sexuels, la violence volontaire, le mauvais traitement, le détournement, la menace, la pornographie et la pédophilie, englobant un total de 19 filles et 17 garçons pour le seul semestre 2016 contre 29 filles et 6 garçons en 2015. L’autre tableau est relatif aux implications des mineurs dans différents délits, tels les vols, la dégradation de biens publics, les stupéfiants, les troubles à l’ordre, l’association de malfaiteurs entre autres, dont 20 filles et 20 garçons ont été enregistrés en 2015 contre 9 filles et 46 garçons en 2016. Interrogée sur les démarches entreprises et les décisions prises par les services de sécurité quant à l’arrestation de ces mineurs et leur mise en détention préventive ou toute autre méthode de sensibilisation, la chargée de la communication nous explique : «Selon les statistiques que nous avons recueilli, les résultats de nos services sont probants. D’ailleurs, concernant les mineurs exposés à ces différents dangers, nous constatons une amélioration car nos services œuvrent d’arrache-pied tout en exhortant les parents, les enseignants à s’impliquer davantage. Les services de police ne parlent à l’enfant que devant les parents». Quant aux parents qui sont dépassés par le comportement excessif et agressif de leurs enfants, une procédure est enclenchée auprès de juge des mineurs qui prendra sa décision».

Arous Touil

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