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Un chantier qui n’en finit pas à la cité 232 logements

C’est un calvaire quotidien que vivent les habitants de la cité 232 logements, types promotionnels, réalisés au chef-lieu de wilaya, à cause de l’inachèvement des travaux de cette cité lesquels ont été pourtant lancés en 2001. Dans une déclaration rendue publique, les bénéficiaires desdits logements, structurés en association, pointent du doigt l’entreprise réalisatrice du projet, qu’ils accusent de ne pas avoir effectué les travaux de viabilisation des réseaux divers, tels que l’assainissement et la voirie. Pire encore, quelques immeubles, déplorent ces habitants en colère, ont été réceptionnés sans raccordement ni à l’électricité ni au gaz. En outre, ils soulignent que cinq autres blocs sont toujours en cours de réalisation. Ils disent être exaspérés de vivre dans un «éternel chantier». «Les travaux n’en finissent pas. Il est dépourvu des conditions minimales pour une vie décente, telles que l’accessibilité un réseau d’assainissement, l’éclairage public et l’aménagement de la cour qui s’inonde à la moindre goûte de pluie», dénonce l’association de la cité 232 logements. Devant cette situation déplorable et la défaillance de l’entreprise chargée de réaliser ce projet, ces habitants ont été contraints d’investir leur propre argent pour améliorer leur cadre de vie. En effet, c’est eux qui ont payé le branchement à l’électricité et certains ont même dû acheter des matériaux de construction pour finaliser quelques travaux de maçonnerie. Soulignons que le projet de réalisation de cette cité a été confié à l’ex-EPBTP (Entreprise publique de bâtiment et des travaux publics), rattachée, à l’époque, au groupe Gétic Sétif. Le PDG de cette entreprise avait avancé l’argument de la faillite financière pour justifier «sa débâcle». Un argument rejeté par l’association des 232 logements, qui souligne que cette entreprise avait bénéficié d’une aide financière de l’Etat qui a aussi procédé au recouvrement de la totalité de ses dettes. Ces habitants disent avoir interpellé dernièrement, le wali de Béjaïa, sur leur situation déplorable et attendent avec impatience son intervention pour mettre fin à leur calvaire. «Il nous a promis de dépêcher sur les lieux une commission pour constater les conditions dans lesquelles nous vivons. Nous attendons toujours cette commission», affirment-ils.

Boualem S.

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