Y a-t-il un contrôleur pour réguler le marché ?

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Cette fois encore, le marché n’a pas dérogé à la règle avec l’avènement du mois sacré de Ramadhan. Les prix des fruits et légumes flambent et montent en flèche à M’Chedallah, comme à travers tous les points de vente de la wilaya et même ailleurs. Chose qui semble bien faire les affaires des commerçants qui n’hésitent pas à profiter au maximum d’une telle situation à laquelle le consommateur assiste impuissant. Ainsi, le piment vert est proposé à 100 DA, la tomate et la courgette à 130 DA, le haricot vert à 150 DA, l’oignon à 35 DA et la laitue à 80 DA. Par ailleurs, la pomme de terre a été miraculeusement épargnée par cette inflation débridée du fait que la récolte de l’arrière-saison est arrivée au même moment que le Ramadhan. Elle est alors cédée entre 25 et 30 DA. Quant à la pomme de qualité très discutable, elle est affichée à 180 DA, le raisin à 200 DA, la pastèque à 90 DA/kg et le melon à 80 DA/kg. Les services publics doivent réagir sans perdre de temps pour mettre le holà en mettant en place un mécanisme de contrôle qui freinerait cette vertigineuse ascension des prix, car le pauvre consommateur ne peut plus faire face surtout les pères de familles, qui devraient gérer d’autres dépenses à venir, comme celles de l’Aid, des fêtes de mariages, des circoncisions,… En attendant, c’est un Ramadhan qui chauffe en météo et à travers les marchés, et les mesures annoncées ça et là par la direction du commerce de wilaya pour la régulation de ces marchés «en feu» ne semblent pas avoir eu d’impact. Du moins jusque là.

Oulaid Soualah

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