Mokrani Samira, vice-championne du monde

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Elle s’appelle Samira Mokrani. Elle est âgée de 30 ans et native d’Ath Mendès (Boghni). Samira évolue au sein du club sportif amateur des arts martiaux Idhourar de Tizi-Ouzou. Ayant réussi déjà par le passé à faire sensation en s’adjugeant des titres nationaux et internationaux, et ce, en 2014 dans le style de combat le kempo en submission, tout en s’offrant la seconde place en full kempo et knockdown, lors de ce tournoi international en Hongrie, Samira Mokrani a pris part, cette année et plus précisément du 20 au 22 avril dernier, au championnat du monde du kempo à Bucarest en Roumanie. Faisant partie de la sélection nationale qui a pris part à cette compétition internationale, parmi les 15 athlètes (5 filles et 10 garçons), Samira Mokrani s’est distinguée à nouveau en s’adjugeant la médaille d’argent, dans ce style de combat le kempo avec une deuxième place en submission (face à une Suédoise), knockdown (face à une Algérienne de Tipaza) et full kempo (face à une Roumaine) dans le poids de -65kg et en semi kempo (face à une Espagnole) pour les -70kg.

«J’aurais pu prétendre au sacre mondial»

Samira Mokrani qui nous a rendu visite, hier, au bureau de la Dépêche de Kabylie, se dit très fière de faire partie des meilleures athlètes mondiales. «J’aurais pu prétendre à une médaille d’or si je n’ai pas rencontré de problèmes avant le départ en Roumanie. Car au départ, je n’étais pas portée sur la liste et j’ai dû faire la pression pour m’intégrer dans le groupe. Je tiens, d’ailleurs, à remercier tous ceux qui m’ont aidé à marquer de ma présence cette compétition mondiale», a-t-elle souligné. Et de poursuivre : «J’étais perturbée et je n’étais pas bien préparée sur le plan psychologique, sinon j’aurai pu prétendre au titre mondial». Samir Mokrani remercie aussi au passage sa mère qui a été toujours à ses côtés. «Grâce aussi à ma chère mère, j’ai pu me distinguer dans les différentes compétitions auxquelles j’ai pris part. Elle m’a été d’un grand apport sur le plan psychologique et ces médailles c’est pour elle et pour tous ceux qui m’ont aidé pour participer à ce championnat du monde en Roumanie», a-t-elle estimé avant de conclure : «Je remercie le journal la Dépêche de Kabylie qui m’a ouvert ses colonnes pour m’exprimer et je lui souhaite grande réussite et longue vie». Pour rappel, Samir Mokrani, avant de s’envoler pour Bucarest, a pris part au tournoi national et international du body building et power lifting dans la catégorie seniors des -69kg et elle a eu la médaille d’or le 15 avril 2016, c’est-à-dire à 48 heures avant de s’envoler pour la Roumanie. Samir Mokrani a débuté sa carrière à l’âge de 10 ans en choisissant le style de combat du full contact, avant d’opter en 2007 pour le style de combat ‘le kempo’ avec l’association des arts martiaux Idhourar de Tizi-Ouzou. Cette licenciée en langue amazighe est promise à un radieux avenir et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et veut faire sensation en enchaînant avec d’autres consécrations sur le double plan national et international.

Aomar Moussi

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