C’est, hier, qu’a débutée l’opération du retrait des convocations du BAC partiel, qui se déroulera du 19 au 23 du mois en cours. Dans la wilaya de Béjaïa, ce sont pas moins de 16 879 candidats concernés par cette session partielle. Les candidats peuvent télécharger leurs convocations à partir du site web de l’Office national des examens et concours (ONEC). Selon le directeur de l’éducation de Béjaïa, en l’occurrence Bouziane Mourad, «toutes les conditions sont réunies pour assurer un bon déroulement de ce BAC partiel», qui concernera sept filières. Il s’agit, dans le détail, des branches de sciences expérimentales (sept matières), maths (quatre matières), technique (quatre matières), gestion économique (quatre matières) et langues (une matière). La filière de lettres et philosophie n’est pas concernée par ce BAC partiel, dont les épreuves se déroulement à travers les 58 centres d’examens réquisitionnés dans la wilaya de Béjaïa à cet effet. Les candidats passeront leurs épreuves dans les mêmes centres où ils l’ont fait lors de la première session, et ils garderont le même numéro identifiant, a indiqué le premier responsable du secteur éducatif à Béjaïa. Ce dernier a assuré que des instructions ont été données pour «plus de rigueur dans la surveillance des candidats». Pour rappel, les épreuves du BAC de la session du 29 mai 2016 ont été entachées par le scandale de la fuite de sujets. Une enquête approfondie a été ouverte par la gendarmerie pour identifier les auteurs de cette fuite de sujets. Quatre fonctionnaires de l’ONEC, présumés auteurs de ce scandale, ont été déjà arrêtés. Pour rappel, la décision de l’organisation d’une session partielle du BAC 2016 a été prise de concert entre le ministère de tutelle et des syndicats du secteur. Un rapport a été transmis au Premier ministre, qui a approuvé l’option d’un BAC partiel, concernant uniquement les matières dont le sujet d’examen a été diffusé via les réseaux sociaux avant l’heure. Justement, parmi les mesures prises par les responsables du secteur pour éviter une deuxième fuite de sujets, l’on parle du verrouillage de Facebook et de Twitter.
Boualem Slimani
