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Le projet des 40 logements sociaux à l'arrêt

La partie des 40 logements sociaux d'Ahnif sur les 160 du projet est à l'arrêt depuis plusieurs mois, selon des élus à l'APC de la même municipalité qui nous ont accompagnés durant notre déplacement au lieu-dit Tik Remtath.

Sur place, nous avions constaté de visu que les travaux dans ce chantier sont effectivement à l’arrêt. Nos accompagnateurs pensent que ce dernier serait intervenu après que le coulage de quelques dalles ne soit refusé par les services techniques chargés du suivi. Pour rappel, ce projet a été lancé selon sa fiche technique, le 16 juin 2013 pour un délai de réalisation de 15 mois. Il est, à l’heure actuelle, à environ 50 % de sa réalisation avec l’ossature dont les travaux sont menés à terme. Il risque d’enregistrer encore du retard avec cet arrêt des travaux qui dure depuis des mois. Toutefois, nous avons constaté que le matériel (des grues fixes et autres engins de chantier) est toujours sur place, ce qui laisse à supposer que l’entreprise n’a pas l’intention de partir définitivement. À côté de ces blocs, les travaux des parties des 100 et 20 logements, confiées séparément à deux entreprises différentes, sont achevées ; il ne reste que le lot VRD pour pour que ces logements soient réceptionnés et livrés. Le cas de ces blocs qui accusent du retard doit être rapidement solutionné de façon à ce qu’ils soient distribués aux bénéficiaires en même temps que les autres parties du projet, d’autant plus que la commune d’Ahnif compte plusieurs sinistrés qui attendent impatiemment d’être recasés au même titre que des dizaines de familles au chef-lieu de commune qui occupent toujours des habitations précaires, sommairement réalisées en 1958 durant l’occupation coloniale. Il est utile de préciser que cette agglomération dénommée la cité «la gare» était un ancien camp de concentration où ont été parqués les citoyens des âarch Imelahen et Imchedallen, après que leurs villages respectifs ne soient rasés par l’armée coloniale. Une cité qui enregistre chaque hiver des effondrements de ces maisons en terre battue (toub).

Oulaid Soualah

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