Une fois de plus, la wilaya de Tizi-Ouzou décroche la première place à l’échelle nationale avec un taux de réussite de 73,43% à l’examen du brevet d’enseignement moyen (BEM).
Un taux largement supérieur au taux national estimé à 54,42%. Ce résultat s’ajoute à celui obtenu lors des résultats de la 5e année, qui étaient de 92,91% (79,99% taux national). À noter que les résultats ont été annoncés, hier, par la direction de l’Éducation nationale de la wilaya. Pour rappel, un total de 14 418 élèves ont passé leur brevet d’enseignement moyen (BEM) pour la session 2015-2016, dont 10 587 candidats ont réussi l’examen. Les résultats enregistrés par les candidats au BEM à Tizi-Ouzou sont aussi de qualité puisque la moyenne la plus élevée, de 18,93 sur 20 avec mention «excellent», a été obtenue par Moussaoui Melissa du CEM «Akli Amar» de Bouzeguène, commune sise à une soixantaine de kilomètres à l’extrême Est du chef-lieu de wilaya. La seconde place est revenue à Aichoun Ouiza du CEM «Metrak Omar» de Tizi Rached, avec une moyenne de 18,92 sur 20, soit un petit écart de 0, 01 de la première lauréate. Pas mois de 805 élèves sont admis au secondaire avec une bonne moyenne. Il est à souligner que deux établissements d’enseignement moyen ont obtenu un taux de 100% de réussite et occupent ainsi la tête du classement à l’échelle de la wilaya. Il s’agit du CEM «Taâchat» de Tizi Gheniff et du CEM «Nachef Akarrou» d’Azeffoun. Pour comprendre les raisons objectives de cette réussite, nous avons pris attache avec un cadre de la direction de l’Éducation de la wilaya qui a, en premier lieu, rendu hommage aux enseignants pour leur niveau de compétence reconnu à l’échelle nationale, ensuite il a mis en avant la volonté des élèves et leurs parents pour obtenir de meilleurs résultats. Le même responsable a soutenu que «certains parents se privent de certaines choses afin de prendre en charge les frais induits par les cours de soutien à leur progéniture». Dans le même sillage, il a indiqué que les établissements scolaires restaient ouverts pendant les journées fériées et les weeks-ends pour permettre à certains élèves de travailler en groupe et à d’autres de bénéficier des cours de soutien.
N. Rahab