Les nombreux fourgons chargés de transporter les voyageurs, qu’ils soient autorisés ou non, posent un véritable problème de stationnement dans les communes urbaines ou rurales. Les multiples endroits aménagés censés être des lieux de stationnement ne répondent plus à ce besoin névralgique.A Ouadhias-centre, l’arrêt des fourgons était initialement prévu devant le siège de la daïra, du futur siège de sûreté urbaine dont la réception serait imminente, si l’on croit le taux d’avancement des travaux.Afin de désengorger cette rue véritable poumon administratif de la ville, il a été décidé d’un commun accord avec l’association des transporteurs de quitter ces lieux. Faute de mieux, un autre espace moins gênant pour la circulation a été trouvé. C’est ainsi que les élus ont élu domicile devant le CEM Si Yahia Mohamed et l’école primaire Tifrani avec tous les désagréments que cela suppose en matière de bruit pour les écoliers et les collégiens. Au niveau du chef-lieu de Tizi N’tleta, la situation est plus compliquée. En l’absence d’un endroit aménagé, c’est carrément la route nationale n°30 A qui est prise d’assaut par les dizaines de fourgons.A longueur de journée et aux heures de pointe, surtout, la circulation dans les deux sens est sérieusement entravée. Des embouteillages monstres sont constatés quotidiennement.Pour y remédier, une réunion regroupant les élus de la commune d’Aït Bouaddou et de Tizi N’tleta a été tenue au siège de la commune de Tizi N’tleta. On croit savoir qu’une solution définitive pour cet épineux problème “profile à l’horizon”. Un terrain vague sera cédé par l’APC de Tizi N’tleta et servira de lieu de stationnement, ce qui va contribuer à la régulation du trafic sur la route nationale. Au niveau de la commune d’Aït Bouaddou, la minuscule place située en face de la poste connaît une situation d’encombrement à longueur de journée. Faute de lieu adéquat, les nouveaux élus pensent trouver une solution convenable qui pourrait arranger aussi bien les usagers que les transporteurs.Les élus des communes de Tizi N’tleta et d’Aït Bouaddou ont promis de solutionner ce délicat problème durant la compagne électorale. La volonté ne manque pas, c’est les moyens qui font défaut.Au niveau du chef-lieu de daïra, à savoir les Ouadhias, le déménagement des fourgons a été, dit-on, provisoire (voire notre édition du 8/6/2005), mais à ce jour le problème persiste.Ici, également la volonté ne manque pas aussi bien du côté de l’APC que de l’association des transporteurs dont les prérogatives s’étendent sur l’ensemble des territoires des 4 communes.La multitude des fourgons a réglé définitivement le problème du transport des citoyens. ON peut maintenant se déplacer n’importe où et à n’importe quelle heure. La population est soulagée des affres des déplacements et le calvaire au quotidien fait partie désormais des mauvais souvenirs.En contrepartie, il va falloir réglementer cette profession très en vogue parmi la tranche juvénile notamment.Les nouveaux élus en collaboration avec les différentes tutelles concernées doivent se pencher sérieusement sur ce délicat problème, et ce dans l’intérêt des usagers, des professionnels et des municipalités.
M. Ouanèche