Ali Idheflawen comme au bon vieux temps !

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Dans la soirée de samedi dernier, Ali Idheflawen, Brahim Tayeb et Arezki Ouali ont fait le bonheur du public qui était présent dans la salle de spectacles de la maison de la culture Mouloud Mammeri de la ville des genêts.

Même si celle-ci n’était pleine qu’au tiers. «Environ 200 personnes ont acheté leurs billets», nous précisera-t-on. Le jeune Arezki Ouali fut le premier à monter sur scène. «La maison de la culture Mouloud Mammeri nous donne la possibilité aux artistes de se rencontrer et de retrouver le public», nous dira-t-il en aparté. Le jeune chanteur fait dans les chansons sentimentales et dansantes, et les jeunes du public n’ont pas tardé à envahir la piste de danse. L’artiste est actuellement en train de préparer son premier album composé de neuf chansons qui sortira avant la fin de cette année 2016. Et le premier clip d’une de ses chansons «Wissan» sortira bientôt. Brahim Tayeb quant à lui n’est plus à présenter. L’artiste nous a confié être très heureux de se produire sur scène mais n’a pas caché une certaine amertume : «Je suis réduit à quelques concerts, le plus souvent durant le mois de Ramadhan, alors que je suis sollicité de partout ailleurs en Algérie, à Paris, Montréal et les Etats-Unis !». Brahim Tayeb arrivait difficilement à contenir sa colère : «Que les choses soient faites dans la clarté et que la répartition des dates soient plus équitables. Qu’on nous donne les critères de choix des organisateurs !». Mais l’artiste oublia ses contrariétés dès qu’il fut sur scène. Il répondit aux demandes de son public qui était impatient de réécouter les incontournables ‘’Ussan ni’’ et ‘’Inass’’. Puis il gratifia l’assistance d’une exclusivité quelques morceaux de son prochain album intitulé ‘’Tizi Lakhrif’’. Brahim Tayeb nous confiera : «Le prochain album réfléchira une autre facette de ma vie. Un travail du son d’une très grande qualité servi par de la haute technologie. Nous avons utilisé un matériel sophistiqué spécialement destiné aux artistes handicapés visuels et j’ai acquis une certaine expérience dans ce domaine!». Puis ce fut le tour d’Ali Idheflawan qui égrena ses plus belles chansons. ‘’Adjthiyi avridh adâadigh’’ transporta le public qui reprit en chœur les paroles réveillèrent les consciences durant les années de la pensée unique. S’en suivirent ‘’Igoujilan guilles’’, ‘’Awal’’, puis ‘’Berrouaguiya’’, une autre chanson très symbolique appréciée du grand public. Le chanteur nous parlera de ses projets : «Je ferai bientôt une tournée à travers toute la France». Il nous confiera également qu’il était sur un nouveau projet sans nous en préciser le contenu «tant qu’il est en chantier», nous dira-t-il.

Arous Touil

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