Bientôt, dans quelques jours, les jeûneurs vont « attaquer » la troisième décade du mois sacré de Ramadhan. Certes, il leur est pénible de faire le jeûne pendant 16 heures, avec en plus une chaleur accablante à faire fondre la cire! La saison estivale est entrée de plain-pied, avant-hier mardi, coïncidant avec le solstice du 21 juin, en « promettant » une hausse vertigineuse du mercure durant tout l’été. Qu’à cela ne tienne ! En tout cas, le quotidien des ménages durant ce mois de carême demeure quelque peu ennuyant, et ce, à cause de la cherté des produits de première nécessité. Les prix sont passés, effectivement, du simple au double en l’espace de quelques jours seulement. Cela était bien évidemment prévisible, d’autant plus que les commerçants savaient pertinemment que la demande sur les produits alimentaires augmenterait durant ce mois de Ramadhan. Même les confiseries, très demandées en ce mois de « piété », ont connu une hausse de leurs prix. À l’exemple de la ville de Tazmalt, où près d’une quinzaine de confiseurs saisonniers ont ouvert leurs portes depuis le début du Ramadhan. Un tour chez ces vendeurs occasionnels, mardi dernier, nous a renseignés un petit peu sur la cherté de ces produits très prisés par les ménages après la rupture du jeûne. En effet, la fameuse Zelabia, « la reine » des confiseries pendant le mois de Ramadhan, a vu ses coûts grimper, et ce, comparativement au Ramadhan de l’an dernier. Les prix affichés par les confiseurs oscillaient entre 200 et 250 DA/kg. Pour sa part, le Kelb Ellouz est aussi cher, cette année, avec un prix qui a atteint les 150 DA le petit plat rond. C’est dire que la hausse des prix touche tous les produits fortement demandés par les consommateurs.
S. Y.