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Le projet de la gare routière délocalisé

Il n’échappe à personne que la ville de Draâ El-Mizan est située au carrefour de trois wilayas (Tizi-Ouzou, Bouira et Boumerdès). En effet, si au début, un choix de terrain a été fait au niveau du lieu-dit  » Les Eucalyptus » en contrebas de la station Naftal sur la route de Boghni, pour la réalisation d’une gare routière, désormais, ce projet qui n’a pas abouti en raison de l’opposition des propriétaires terriens ayant refusé l’accès vers cet endroit, vient de faire l’objet de sa délocalisation vers un faubourg de la ville (5 km à la sortie) en allant vers Tizi-Gheniff, plus précisément à Boufhima. En effet, comme nous l’avions déjà rapporté dans l’une de nos éditions, il était temps aux autorités locales de réfléchir à cette option, d’autant plus que c’est à ce niveau qu’est prévu un échangeur de la pénétrante en cours de réalisation vers l’autoroute Est-Ouest.  » L’ancien projet est devenu caduc parce qu’il faut regarder à l’avenir. Dès la mise en service de cet axe autoroutier, aucun bus ni taxi ne transiteront par la ville. C’est pour cela que nous avons opté pour la réalisation d’une gare routière au niveau de Boufhima. Et à partir de là les voyageurs pourront se rendre dans toutes les directions qu’ils souhaitent », nous confiera un membre proche de la commission de choix de terrain. D’ailleurs, le dévolu a été jeté sur un terrain assez vaste pour la réalisation d’une gare digne de ce nom.  » Il n’y aura aucune opposition au projet parce que c’est un terrain appartenant à l’Etat », poursuivra la même source. Cette décision est bien accueillie par les usagers parce que, réellement, le choix de terrain fait auparavant n’était pas adéquat d’une part, et d’autre part, celui-ci est devenu inapproprié avec le temps. Certes, cette initiative est louable à plus d’un titre, mais il est temps peut-être de trouver un moyen pour regrouper tous les fourgons dans un seul lieu (une station urbaine) en vue de rassembler tous les transporteurs exerçant au niveau des arrêts improvisés, depuis plus d’une année, dans des lieux à la sortie de la ville pour la plupart de ceux existant auparavant où, pratiquement, il n’y a aucune commodité (eau courante, sanitaires, cafétérias …).  » Il serait plus adéquat de regrouper tous les transporteurs au niveau par exemple de l’actuel parc communal, qui ferait, lui aussi, objet de délocalisation vers un site en dehors de la ville », estimera de son côté un transporteur activant sur la ligne Draâ El-Mizan-Tizi-Gheniff. En somme, ce secteur doit être pris en charge car il a été laissé longtemps sans aucune vision particulière.

Amar Ouramdane

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