La FNTE exige sa délocalisation

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Suite à la décision prise par les autorités locales de réaliser le nouveau siège de l’assemblée populaire de wilaya sur une parcelle de terrain appartenant au secteur de l’éducation, la coordination des travailleurs de l’éducation, affiliée à l’UGTA, a réagi via un communiqué daté du mois dernier mais remis à la presse ces jours-ci. Dans ledit document, il est souligné qu’au moment où le pays commémore les événements historiques du 19 mai 1956, journée durant laquelle des collégiens, lycéens et étudiants avaient abandonné leurs études pour rejoindre le maquis et participer à la guerre de libération, le secteur de l’éducation se voit, une nouvelle fois attaquer et violenter dans ses franchises dans la wilaya de Béjaïa. Pour étayer leurs propos, ils mettent en exergue la démolition du mur d’enceinte du collège d’enseignement moyen Nacéria et l’expropriation de la partie de terrain donnant sur le boulevard de la liberté pour y implanter le nouveau siège de l’APW. C’est ainsi que les rédacteurs font part de la perplexité de la corporation devant ces actes répétés puisque, dans un passé récent, le lycée mixte d’Amizour et le CEM de Sidi-Aïch avaient subi le même sort. Les travailleurs de l’éducation s’interrogent sur la solution trouvée par les autorités d’utiliser les excédents de terrains du secteur pour réaliser des projets d’utilité publique alors que les projets propres à celui-ci sont confrontés à des problèmes sans solutions. En conclusion, tout en rappelant les difficultés rencontrées par les écoles primaires qui souffrent de la double vacation ainsi que la scolarisation dans des classes en amiante, le syndicat des travailleurs de l’éducation exige des autorités de surseoir à leur décision et de préserver les biens des enfants.

A. Gana

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