Pour animer les nuits ramadhanèsques à Bouzeguène, l’association culturelle « Tagmat Ath Salah » et la maison de jeunes de Bouzeguène ont organisé, jeudi dernier au centre culturel Ferrat Ramdane, une soirée artistique, sous l’égide de l’assemblée populaire communale de Bouzeguène.
Le coup d’envoi de la soirée a été donné à 22h00 et un riche programme a été concocté. Au menu, la chorale de la maison de jeunes de Bouzeguène qui a brassé des airs et a interprété un répertoire de musiques différentes, a été suivie d’une troupe théâtrale qui a présenté une pièce intitulée «La souris de Achir Arezki». La surprise de la nuit était le retour sur scène du chanteur des années 70, Smaïl Koubi, apprécié par les jeunes et les moins jeunes de la région et très connu par ses éternelles chansons, à l’exemple de «cheg3iyid teswiram» (envoie moi ta photo). «On a passé un merveilleux moment en compagnie de Smaïl Koubi, qui nous a fait revivre les moments des années d’or», confie un quinquagénaire. En plus de la chanson, de la poésie, de la comédie,… étaient aussi au programme. Ainsi, la troupe «Isalhiwan» du village Aït Sallah a présenté une pièce intitulée «Agharvaz» (l’école). «L’objectif de notre collaboration avec l’association du village Aït Salah est de renforcer l’activité culturelle dans la région, pour promouvoir l’art qui sauvegarde notre identité», dira Kessay Youcef, directeur de la maison de jeunes de Bouzeguène. De leurs côtés, les jeunes de Bouzeguène souhaitent revivre ces instants même après le mois sacré. Car, dans cette localité il n’y a aucun lieu de divertissement ou de loisirs.
Fatima Ameziane