Au début de cette semaine, des citoyens se sont mis à installer des dos d’âne devant leurs maisons et garages sans aucune autorisation des autorités, arguant qu’un de leurs voisins l’avait fait avant eux.
Néanmoins, ce dit voisin «avait au préalable demandé une autorisation qui lui avait été accordée et il a même promis d’installer, à ses frais, des plaques de signalisation», nous a expliqué un élu de l’APC de Yattafen. Il y avait pourtant déjà plusieurs ralentisseurs sur tout le long du chemin de wilaya 11, reliant le chef-lieu Souk El Hadj à Aït Daoud, sur une distance de près de 9 km. En l’espace de 3 jours, trois citoyens de la commune ont décidé de réaliser des ralentisseurs avec de la terre, défiant les autorités, la loi et les multiples usagers du cw11. «Le comble c’est que ces ralentisseurs ont été réalisés anarchiquement», dira notre interlocuteur. C’étaient en effet des dos d’ânes qui ne répondaient à aucune norme, représentant carrément un danger pour les véhicules et les automobilistes. Un citoyen nous dira : «Il y a des chauffards qui conduisent comme des fous, ne se souciant ni des riverains ni même de leurs véhicules que leurs familles leur ont payés. Ce sont des dangers pour les piétons notamment les enfants qui risquent d’être fauchés par des bolides en trombe». Il a donc fallu que le maire saisisse la gendarmerie de Tassaft pour qu’elle intervienne et obligent ces citoyens contrevenants enlèvent eux-mêmes les dos d’ânes qu’ils ont réalisés sans autorisation et sans aucune norme technique. Un autre citoyen dira, sarcastique : «Enfin, le président d’APC se réveille. Il faut maintenant qu’il continue à veiller à ce que toutes les lois soient respectées, même après le mois de carême. Des mesures doivent être prises contre les dealers de drogue et les vendeurs clandestins d’alcool». Un autre citoyen ira plus loin : «Les autorités compétences devraient lutter contre la vente de drogue qui sévit même au chef-lieu. Un dealer notoire, connu de tous, active en toute impunité. Personne n’est au-dessus de la loi et personne n’est intouchable».
M.B

