Le mobilier urbain en proie au vandalisme

Partager

Les actes de dégradation du mobilier urbain ont tendance à s’amplifier, touchant toutes les localités relevant de la daïra de M'Chedallah, pour ne citer que celle-ci.

Quelques individus, apparemment en mal d’inspiration, se « défoulent » sur les biens publics en les détériorant. Tout presque y passe: les abribus, les bancs publics, les lampadaires, les vitres des équipements publics (établissements scolaires, administration, centres commerciaux,…), les plaques de signalisation, etc. La mal-vie, l’oisiveté et la violence sont, parfois, derrière ces actes de désespoir perpétrés le plus souvent par des jeunes en proie au spleen. Les biens publics, qui sont en fait les leurs, ne trouvent, ici, aucune considération. L’impunité totale et la liberté du ton sont à plaindre dans tout cela. Néanmoins, s’il y a bien un mobilier urbain qui fait quasiment les frais de ces « casseurs », c’est bel et bien l’éclairage public. En effet, il n’y a qu’à effectuer un tour dans les cités et les boulevards de certaines localités pour s’en apercevoir et s’en convaincre de la situation critique des équipements publics, chèrement acquis en sus. Le hic est que les lampadaires, installés dans les cités résidentielles, se trouvent systématiquement vandalisés le plus souvent par certains individus qui habitent…les mêmes lieux. Qu’est-ce que cela pourrait rapporter à ces énergumènes qui cassent et disloquent des candélabres qui éclairent les nuits obscures? Pourtant, à la nuit tombante, ce sont eux-mêmes qui sont les premiers à faire les frais de leurs bêtises, en ne distinguant rien dans l’obscurité ambiante. Et puis, briser ces luminaires revient à accroître le sentiment d’insécurité dans les cités et augmenter, par là même, les risques de vols, d’agressions et même de meurtres. Toutefois, là où le bât blesse est que quand l’éclairage venait à manquer dans un quartier ou un village, les habitants s’emportent le plus souvent en exigeant mordicus l’installation illico presto de cet équipement. Et lorsque ce dernier est installé il est aussitôt…brisé et dégradé. C’est à n’y rien comprendre.

Y. S.

Partager