Site icon La Dépêche de Kabylie

Ces micro-coupures qui font de méga-dégâts

Depuis le début du mois de Ramadhan, la localité d’Abbas Boudjenane vit au rythme de micro-coupures d’électricité qui surviennent plusieurs fois par jour, notamment les matinées. Des coupures de courant d’une fraction de secondes qui font fortement vibrer l’ensemble des appareils électroménagers branchés, à savoir les climatiseurs, les réfrigérateurs et les congélateurs. D’ailleurs, de nombreux démodulateurs TV et réfrigérateurs ont été endommagés suite à ces interruptions électriques répétées. «J’ai dû débourser 4 000 DA pour réparer mon congélateur, qui a arrêté de fonctionner suite à ces problèmes électriques. Si les services de la Société de Distribution de l’électricité et de gaz du Centre (SDC) prennent en charge les frais de réparations suite à la présentation de la facture de l’agent agréé qui répare les appareils électroménagers, il n’en est pas de même pour les produits frais stockés dans le congélateur», révèle Mohand, gérant d’une alimentation générale ayant subi des pertes sèches suite à ces coupures intempestives. Selon un agent intervenant auprès de la SDC de Bouira, plusieurs causes sont à l’origine de ces microcoupures : «Les réseaux de transport d’électricité subissent des perturbations qui provoquent des microcoupures, et les principales causes en hiver sont dues au vent, à la foudre ou à la neige, mais actuellement et dans le cas de la localité d’El Esnam, ce sont les oiseaux qui sont impliqués dans la perturbation de l’alimentation électrique…».

En effet, lorsque les oiseaux se perchent sur les câbles électriques, cela peut créer un court-circuit qui déclenchera un mécanisme de protection enclenchant automatiquement une manœuvre de réalimentation du secteur touché par la coupure initiale. Le seul moyen de parer ou de diminuer ce phénomène serait tout simplement de procéder à la pose de dispositifs anti-oiseaux sur certaines lignes. Des dispositifs déjà mis en place, selon les services de la SDC, qui comptent renforcer ces mesures de dissuasion pour les oiseaux.

Bachouche I.

Quitter la version mobile