Le cœlioscope, qui est un appareil de chirurgie ultramoderne permettant une endoscopie de la cavité abdominale, a été acquis vers la fin de l’année 2014 par l’EPH de M’Chedellah. En raison de l’absence de manipulateurs spécialisés, l’appareil a été relégué dans un coin du bloc opératoire dans son carton d’emballage, durant une année. Un fait qu’on a rapporté dans ces mêmes colonnes en son temps, et qui a fait réagir la tutelle, qui a sollicité l’aide du CHU Mustapha Bacha d’Alger, et qui a réquisitionné le professeur Hirech, pour sa mise en service. Ce dernier également assuré durant le mois de novembre 2015, une formation accélérée au profit d’une équipe de chirurgiens de l’hôpital, qui s’est, depuis, lancée en l’utilisant sans interruption et en traitant, en moyenne, une trentaine de malades traités par mois. Le cœlioscope, pour rappel, est un appareil médical haut de gamme, qui permet d’extraire les calculs (grains de calcaires) des reins et la vésicule biliaire sans avoir recours à une intervention chirurgicale. Toutefois, une source proche de ce service de la chirurgie nous a informé que le nombre de malades augmente et que le bloc opératoire, où l’on pratique cette technique chirurgicale, est exigu et réduit à une seule et unique salle qui est aussi utilisée pour d’autres opérations, dont les césariennes. Ce service (de cœlioscopie) doit, en toute logique, disposer de sa propre salle opératoire, d’où la nécessité d’une extension du bloc opératoire et l’aménagement d’autres salles d’opération, en attendant la mise en service du nouvel hôpital de 120 lits en périphérie de la nouvelle ville, dont malheureusement l’avancement des travaux accuse un grand retard.
Oulaid S.

