Nous apprenons que la localité de Ouaguenoun vient de bénéficier d’un projet de réalisation d’une cité d’hébergement universitaire pour 4000 étudiants. Ce projet sera implanté au chef-lieu de la commune, plus exactement au lieudit “Ouzou” se situant à mi-chemin entre Tikobain et Djebla. Ce projet sera une structure d’accompagnement au pole universitaire qui sera implanté à Tamda, localité distante de quelques km de Tikobain et dépendant de la commune de Ouaguenoun. La capacité d’accueil de cette cité est extensible et peut atteindre les 10 000 places, nous a-t-on informé. Pour ce pole universitaire qui d’ailleurs sera indépendant de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, les travaux seront probablement lancés cette année. Si au départ cette nouvelle réalisation accueillera quelques milliers d’étudiants, sa capacité d’accueil est elle aussi extensible et pourra atteindre plusieurs dizaines de milliers d’étudiants. Au lieudit “Ouzou” en plus de cette cité, l’on compte des projets de réalisation de plusieurs centaines de logements de différentes catégories.Ces dernières années, la région de Ouaguenoun connaît des mutations profondes sur le plan socio-économique. Avec la saturation dont souffre le chef-lieu de wilaya, Ouaguenoun est la région la mieux placée vu sa proximité et sa situation géographique pour accueillir les projets de grande envergure. C’est ainsi que récemment, l’APC a lancé un projet de révision du PDAU (Plan directeur d’aménagement urbain) de cette commune. Dans la future carte de cette commune, la localité de Djebla sera associée à la zone urbaine. C’est ainsi que ce village a bénéficié récemment d’un projet au coût de près de 5 milliards de centimes financé par des fonds français de développement et destiné à l’aménagement urbain de ladite localité. Parallèlement à cela, les autorités procéderont certainement au revêtement et au renforcement de la route reliant Tikobain à Tamda via Djebla. Cette route est d’une grande importance, vu le raccourci qu’elle présente pour rallier ces deux centres urbains.
Mourad Hammami