Le chantier à l’arrêt

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Le chantier portant construction de 34 logements sociaux au chef-lieu des Ouadhias, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, est à l’arrêt depuis près de trois mois. L’entreprise chargée de la concrétisation de ses logements a abandonné le chantier juste après avoir réalisé les terrassements et les fondations. Le maire des Ouadhias, M. Akir Youcef, que nous avons abordé à ce sujet précisera : «En effet, l’entreprise a arrêté les travaux juste après avoir réalisé les travaux de terrassement et les fondations. Il parait que l’assiette choisie par l’OPGI appartient à la CNEP. Cette dernière s’est opposée et a, donc, brandi son niet, ce qui a amené l’entreprise à suspendre les travaux. Nous avons à plusieurs reprises tenté de réunir les services de l’OPGI (Office public de la gestion de l’immobilier) et de la CNEP (Caisse nationale d’épargne et de prévoyance) pour trouver un terrain d’entente en vue de maintenir ces logements sociaux, mais en vain. L’OPGI et La CNEP, chacun de son côté réclament la propriété de l’assiette foncière». Le maire a appelé les deux parties à se mettre autour d’une table, pour trouver une solution qui ne pénalisera pas les prétendants qui attendent de bénéficier de ces logements et qui vivent dans des conditions d’habitat précaire. Rappelons qu’aux Ouadhias, la crise de logement est toujours persistante surtout après l’annulation des 333 logements sociaux promis par le wali sortant à cause de la crise financière que vit le pays depuis la chute du prix du baril de pétrole. «À l’annonce de ce projet ambitieux sur la presse écrite, nous nous sommes dits que peut-être cette fois nous aurons la chance de bénéficier d’un logement social et d’en finir avec la vie dans des taudis sans la moindre commodité. Hélas, ce projet est annulé et nos souffrances se poursuivent. Nous appelons les autorités à multiplier les démarches pour concrétiser ce projet», a appelé un père de famille ayant postulé pour un logement social depuis des années.

Hocine T.

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