Les Subsahariens de plus en plus nombreux dans les villages

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Après que les premières vagues de Subsahariens, arrivés au début du mois de juin au chef-lieu de daïra de M’Chedallah, se soient installés, d’autres groupes, composés de femmes et d’enfants, les ont rejoints.

Ainsi, durant tout le mois de Ramadhan, ces refugiés ne cessaient de parcourir les villages périphériques à la ville, en ciblant particulièrement les mosquées, les boulangeries, les magasins d’alimentation générale et tous autres lieux publics pour s’adonner à la mendicité. Toutes ces familles passent leurs nuits à la belle étoile et dans des conditions inhumaines. D’insoutenables scènes de nourrissons et de femmes extrêmement fragiles allongés par terre sur des cartons sous les vérandas et devant les portes sur l’esplanade des mosquées, font naître des sentiments d’indignation et de consternation parmi la population. Une population qui s’élève contre l’absence des services de l’état devant ce drame humain, et qui, en même temps, a peur que ces refugiés soient porteurs de certaines maladies contagieuses. Ajouté à cela, l’harcèlement que subissent les habitants, notamment ceux des grands centres urbains, de la part de ces subsahariens qui font du porte à porte et qui s’introduisent et pénètrent même à l’intérieur des habitations quand les portes sont laissées ouvertes. Il est à noter que ce sont les habitants des agglomérations situées en bordures des routes nationales telle que Tazmalt, Chorfa, Raffour, la nouvelle ville de M’Chedallah, Vou Aklane, les chefs-lieux de communes de M’Chedallah, Ahnif, Ath Mansour, El-Adjiba et Aghbalou, qui sont le plus touchés par ce phénomène, car c’est là où sont concentrés ces malheureux réfugiés. Cette situation commence à devenir gênante et à déranger la population qui a usé au début, de patience et de clémence apitoyée par la situation dramatique et le destin tragique de ces réfugié en pensant que l’état allait réagir rapidement pour les prendre en charge et en s’attendant à ce qu’ils quittent les lieux vers la fin du mois de carême. Mais il s’est malheureusement produit l’inverse de ce qu’ils espéraient, le nombre de ces refugiés a sensiblement augmenté après l’Aïd, d’où le courroux des résidants, d’autant plus qu’on remarque des jeunes filles adolescentes âgées entre 15 et 20 ans seules avec des bébés âgés d’à peine quelques mois. Ce qui signifie que ces derniers sont nés chez nous. Alors, dans quelles conditions sont-ils venus au monde ? Telles est la question que se posent ces citoyens vivement inquiets. N’est-il pas temps que les autorités se penchent sur le cas de ces damnés sur terre en leur garantissant une prise en charge à même de leur épargner les affres d’une vie d’errance ?

Oulaid Soualah

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