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Un nouveau siège pour l’Anem

La nouvelle agence nationale de l’emploi d’Aïn El Hammam a ouvert ses portes, depuis près d’un mois. Après avoir été logée à l’APC pendant près d’une décennie, dans un seul bureau exigu, l’agence avait loué un appartement à un particulier au centre-ville pour y installer ses bureaux et permettre ainsi à ses employés d’y évoluer dans de meilleures conditions. Mais cela semblait insuffisant puisque, comme dit l’adage «on n’est jamais mieux que chez soi». L’Anem a donc préféré changer, encore une fois, de domicile. C’est de l’autre côté de la ville qu’elle est allée prendre ses quartiers. Le local désaffecté qui avait servi durant des années d’agence à la BADR, a été mis à sa disposition par l’APC. Cet immeuble, endommagé par une bombe et laissé à l’abandon pendant longtemps, nécessitait des travaux importants pour sa remise en état. Comme pour l’antenne de la caisse de retraite mitoyenne, il a été procédé à l’ «habillage» des murs plutôt qu’à leur réparation qui aurait nécessité des travaux couteux. Cependant, la dalle du premier étage de la bâtisse, ébranlée par l’explosion et usée par les infiltrations d’eaux de pluie, a été complètement refaite. À l’intérieur, une image de confort se dégage, dès l’entrée. Un hall propre, spacieux, éclairé et climatisé est mis à la disposition des usagers, fort nombreux. L’agence Anem d’Aïn El Hammam couvre, en effet, un vaste territoire, allant des Ouacifs à Iferhounène, soit trois daïras de montagne où le chômage dépasse de loin, la moyenne nationale. Les demandes de recrutement dans le cadre du pré emploi, en attendant un hypothétique poste, s’accumulent sur les bureaux. Les offres d’emploi viennent surtout des entreprises privées du bâtiment qui n’arrivent plus à s’assurer des ouvriers spécialisés, tels les maçons, les ferrailleurs et autres coffreurs qu’on ne trouve plus facilement. Plusieurs dizaines de jeunes filles ont été par ailleurs, recrutées comme piqueuses au sein de l’entreprise «confextil». Les offres qui viennent d’ailleurs, se comptent sur le bout des doigts. Mais, ce sont surtout les universitaires qu’on peine à placer dans cette région de montagne où le tissu industriel est quasi nul. Hormis l’administration, les cadres se tournent vers d’autres horizons. Les grandes villes et l’émigration absorbent une bonne proportion de jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Les autres se rabattent sur les petits boulots ou le commerce. Cependant, tous les chômeurs de la région, aspirant à un emploi, doivent automatiquement passer par l’ALEM (agence locale) d’Aïn El Hammam, qui couvre les sept communes, relevant des daïras d’Iferhounène et d’Aïn El Hammam.

A.O.T.

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