Désherber pour… couper court aux flammes

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À l’arrivée de la saison estivale, il y a un certain nombre de précautions et d’opérations cruciales que les pouvoirs publics et les citoyens devraient, respectivement, prendre et effectuer afin de ne pas compliquer les choses. Il s’agit, entre autres mesures, de désherber les alentours des sites sensibles, où les départs de feu pourraient se déclencher en ravageant les lieux. Cette opération vitale et sécuritaire à la fois interpelle tout le monde afin de couper court aux éventuelles flammes qui « viendraient » causer l’irréparable. Sarcler les herbes sèches est devenu vraiment une question de vie ou de mort, surtout si les habitations en sont entourées de cet « excellent » conducteur de flammes. D’autres sites comme les stations de service, l’administration publique, les hôpitaux, les accotements des routes,… sont concernés par cette mesure primordiale, car au moindre déclenchement d’une étincelle, c’est le feu qui se propage à la vitesse de l’éclaire, d’autant plus que nous sommes en plein période caniculaire, où les incendies peuvent se déclarer avec une facilité déconcertante. Sur la même lancée, nous avons constaté dans plusieurs localités relevant de la daïra de M’Chedallah, l’absence d’opérations de désherbage. Cette négligence est grave, en ce sens que l’herbe sèche, comme il est connu, est très nocive, du moment qu’elle constitue le lit des incendies qui sont, le plus souvent, ravageurs et mortels. La plupart des abords des routes, comme nous l’avons remarqué sont tapissés d’herbes touffues et dangereuses. La chose la plus périlleuse dans tout cela, c’est le risque de déclaration d’incendies avec le jet des mégots de cigarette encore allumés sur ces touffes d’herbes. Ce qui pourrait provoquer d’énormes sinistres. Et c’est ainsi que le désherbage revêt un caractère crucial. Néanmoins, dans la localité de M’Chedallah, comme nous l’avons constaté le désherbage des accotements de la RN15 allait bon train. Cette opération est venue à point nommé et ce, lorsque l’on sait que cet axe routier passe par l’exploitation agricole délimitée par l’oued Sahel et les localités de Raffour et Bouaklane dans la commune de M’Chedallah. Et tout éventuel incendie pourrait ravager les centaines d’oliviers et les cultures maraîchères qui y sont plantés.

Y.S.

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