Les souscripteurs se plaignent du retard

Partager

Dans un courrier adressé par le recteur de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, le 8 juin écoulé au directeur de l’office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), le personnel de l’université Mouloud Mammeri (enseignants, ATS) se plaint du retard enregistré dans la concrétisation du projet des 244 logements LSP sis à Tamda, dont la réalisation a été confiée à cet office, ainsi que de la révision des prix qui leur a été imposée. En effet, le personnel de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, après un accord commun entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de l’Habitat, ont bénéficié d’un programme de logements de type LSP, et ce, depuis sept années. En 2011, une convention a été signée entre l’université et l’OPGI, où il est mentionné selon ledit courrier, que «les détails d’accomplissement du projet ne prendraient pas plus de 30 mois». Un délai qui non seulement «n’a pas été respecté mais qui a été prolongé de 6 mois sur les VSP». Dans cette missive, le recteur, délégué par les autres enseignants, a précisé que les raisons de ce retard leur sont inconnues, et se demande «à quand la réception du projet en question». Il est à noter aussi que les souscripteurs «exigent le dédommagement en vertu des contrats». Quant à la révision des prix, le recteur a précisé que «cette décision affecte lourdement les modestes économies des souscripteurs, qui ne savent plus à quel saint se vouer devant une telle situation». Le rédacteur de ladite correspondance a parlé également de «désagrément moral» chez la plupart des bénéficiaires. Pour terminer, les souscripteurs à ce projet ont sollicité dans ledit document, le directeur de l’OPGI de «réexaminer» le dossier avec «beaucoup d’importance» affin de trouver une solution «louable». Il a, toutefois, expliqué que cette dernière passe par «la réception rapide des logements» et «l’étude des possibilités d’annulation de la révision des prix».

Kamela Haddoum

Partager