Site icon La Dépêche de Kabylie

Le prix du poulet s’envole

S’il y a quelques jours le prix du poulet vivant ne dépassait pas les 250 dinars, voire moins, notamment chez les vendeurs installés sur les abords des RN 25, 30 et 68, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, depuis plus d’une semaine déjà le prix du kilo de volaille s’est envolé. Après être passé à 270 dinars, le voilà qui oscille entre 320 et 350 dinars pour le vif, alors que celui du vidé ne descend pas sous la barre des 450 dinars. Si on le comparaît à celui appliqué avant et durant le mois de Ramadhan, on constatera qu’il a doublé il ne dépassait en effet pas les 180 dinars. A cela, plusieurs explications. Tout d’abord, la production a diminué en cette période estivale car les éleveurs craignent toujours la chaleur. «Toute notre production, nous l’avons écoulée durant le premier semestre de l’année. Il ne nous reste qu’une petite quantité et nous n’allons pas lancer un autre élevage, parce que les conditions ne nous le permettent pas», nous confieront deux éleveurs de la localité de Frikat. Quant à la deuxième raison, il s’agirait peut-être de cette maladie dont il a été fait état du côté de Bouira. «Durant la semaine dernière, les élevages de Bouira ont été décimés. Certains parlent de la forte chaleur qui sévit ces derniers jours sur la région alors que certains d’autres affirment qu’il s’agit de la maladie de Newcaslte. Même le ministère de l’Agriculture a réagi au sujet de cette maladie en annonçant que les services concernés sont à pied d’œuvre pour identifier ce virus et son origine. «Une maladie à peu près similaire à la grippe aviaire», nous confiera un revendeur de Draâ El-Mizan qui s’approvisionne à partir des poulaillers de Lakhdaria. «La dernière fois que je suis allé pour récupérer mon quota habituel, je fus surpris quand l’éleveur m’apprit qu’il avait perdu tous ces poulets», nous dira ce revendeur installé sur les abords d’une route nationale de la région. Pour le moment, rien n’est encore décidé au sujet de cette maladie qui toucherait la volaille. Ce n’est qu’après les analyses qui seront effectués sur les prélèvements qu’une décision sera prise. En tous les cas, toutes les personnes approchées à ce propos étaient unanimes à nous répondre que le prix du poulet ne baissera pas de sitôt. La situation se normalisera, ajouteront-ils, peut être dès le début de l’automne.

Amar Ouramdane

Quitter la version mobile