La sûreté urbaine de la daïra d’Iferhounène, à l’instar des autres commissariats du pays, a commémoré le 54ème anniversaire de la création de la Police nationale, notamment la DGSN, le 22 juillet 1962.
Pour l’occasion donc, le commissariat d’Iferhounène a organisé dans la matinée du jeudi 21 juillet, dans le parc-automobiles de son siège, une cérémonie grandiose, sous le slogan «Fidélité Vigilance et Rigueur». Les festivités ont été marquées par l’exposition de divers matériels utilisés par la police dans le cadre de son travail quotidien, notamment l’outil informatique, le laboratoire scientifique, les véhicules, le matériel utilisé pour le maintien de l’ordre, mais également des statistiques exposées par les différents services relevant de la sûreté de daïra durant l’exercice de l’année 2015-2016. Pour clore l’exposition et pour la première fois, trois jeunes éléments de la police locale ont présenté une exhibition des techniques de combats, notamment comment maîtriser un individu qui les braquerait avec arme blanche, gourdin ou toute arme à feu. Les exibitions eurent lieu sous le regard des autorités civiles et militaires de la daïra d’Iferhounène, du commandement de la Gendarmerie nationale, du détachement militaire de Tizi-El Djamaâ, la chefferie de la brigade d’Iferhounène, le commandant de la protection civile d’Aïn El Hammam, des représentants de la daïra d’Iferhounene, des représentants des APC d’Iferhounène, Illiltène et Imsouhal ainsi que de la famille révolutionnaire, ONM, ONEC et FFC. Etaient également présents des responsables de la jeunesse et des sports, des membres de la société civile et des représentants d’associations agréées activant dans différents secteurs. Après l’écoute de l’hymne national et la lecture de la Fatiha, le chef de la sûreté urbaine prit la parole : «La police n’est qu’un instrument mis au service du citoyen. Sans vous, nous n’arriverons à rien», dira-t-il à l’adresse des citoyens, les exhortant à voir en le policier un partenaire et non pas comme un ennemi. Le chef de la Sûreté invitera également ses collègues policiers à «redoubler de vigilance et d’efforts tout en se référant à la loi afin de préserver la vie des usagers de la route et à veiller à la quiétude des citoyens d’Iferhounène». En effet, «la police d’Iferhounène est l’une des rares sur le territoire nationale à sympathiser avec les citoyens, évitant à beaucoup d’entre eux la comparution devant la justice en les aidant à régler leurs différents à l’amiable, à l’intérieur du commissariat», témoignent plusieurs citoyens. Par la suite, des prix ont été distribués aux enfants de la corporation de la police, lauréats des différents examens de fin d’année (5ème, BEM et BAC), et des policiers ont été promus à des grades supérieurs. Par ailleurs, des hommages particuliers ont été rendus, notamment à Hocini Mehana, inspecteur de l’enseignement primaire, décédé récemment à Alger d’une crise cardiaque en plein exercice de ses fonctions, lors de la 2ème session du BAC. «Un homme attaché à son travail qui a consacré toute sa vie à l’éducation des enfants», dira un de ses collègues. Un autre hommage fut rendu à Yaha Hafid, dit Si El Hafid, un révolutionnaire qui a rejoint le maquis dès son jeune âge pour lutter contre l’occupation française et que la maladie a emporté fin janvier 2016, en France. La cérémonie a été clôturée par une collation et une prise de photos souvenirs.
Madjid Aberdache