Le séisme qui a ébranlé la région de Bouhamza voilà seize ans ne finit pas de tirer à conséquence. Le parc immobilier, réalisé pour reloger les sinistrés dont les demeures ont été sérieusement endommagées, n’est que partiellement occupé.
«Sur les 111 logements construits, 30 unités ne sont pas encore habitées à ce jour. Au fil des ans, ces logements se sont progressivement dégradés», nous fait savoir M. Bensikhaled, le premier magistrat de la commune. «Sur les 30 sinistrés non encore recasés, nous avons recensé 12 cas sociaux, lesquels sont pris en charge par l’APC», déclare le maire.
Pour les autres, l’épicentre du problème, pour ainsi dire, réside dans la répartition des logements, nous fait-on savoir. Une histoire de mésentente sur le positionnement dans les appartements, et dont l’édile communal appelle vivement de ses vœux le règlement amiable. «J’en appelle à la sagesse des bénéficiaires. Nous devons conjuguer nos efforts afin de solutionner ce problème par la concertation et l’entente cordiale», lance le maire.
«Je soutiens cette initiative de la mairie. Nous voulons en finir dans le calme et la sérénité avec ce problème vieux de près de 20 ans», acquiesce un sinistré du village Tachouaft. Pour peu qu’elle suscite la pleine adhésion des concernés, cette démarche de l’APC permettra aux bénéficiaires d’accéder à une fiche de position.
Un précieux sésame qui ouvrira le droit à une aide financière de 40 millions de centimes auprès de la CNL. D’autre part, le P/APC nous informe qu’un crédit de 10 millions de dinars a été dégagé dans le cadre du budget de wilaya, pour prendre en charge les travaux de réhabilitation et de mise à niveau des logements délabrés. Les travaux sont sur le point d’être lancés, annonce-t-il.
N. Maouche
