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La campagne moisson- battage touche à sa fin

La campagne moisson-battage, lancée dans la vallée Sud de la wilaya au début de ce mois, comme nous l’avions rapporté sur ces mêmes colonnes, sera bientôt terminée.

«Nous avons atteint pratiquement un taux avoisinant les 80%, soit 1 850 hectares déjà moissonnés. On peut dire que c’est bientôt la fin de cette campagne», nous déclare la subdivisionnaire de l’agriculture de Draâ El-Mizan, qui ne cache pas toute sa satisfaction, d’autant plus que jusqu’à maintenant, aucun problème majeur n’est venu perturber cette importante opération, fruit de toute une année de labeur qui vient couronner les efforts et les sacrifices non seulement des céréalicultures mais également de toutes les institutions de l’état et de ses fonctionnaires qui ont été mobilisés pour sa réussite, à savoir la direction des services agricoles (DSA), la subdivision agricole, la CCLS, la protection des végétaux, la BADR, etc. «Outre les huit (8) machines que nous avons sur place, nous avions reçu le renfort de deux autres de Bouira, ce qui a porté à dix (10) le nombre de moissonneuses-batteuses sur le terrain. D’ailleurs, les céréaliculteurs, qui avaient hâte de récupérer leurs récoltes, ont bien apprécié cela. Nous sommes très satisfaits du rendement obtenu à travers les localités dont les pics dépassent, en certains endroits, quarante (40) quintaux/l’hectare, alors que nous nous attendions à des rendements ne dépassant pas trente cinq (35) quintaux/l’hectare», ajoute notre interlocutrice. En effet, selon certains céréaliculteurs que nous avons rencontrés sur leurs parcelles, les rendements sont, cette année, meilleurs que ceux des années précédentes. «La moyenne, pour nous, est d’environ trente cinq (35) quintaux/l’hectare, ce qui n’est pas mal du tout et qui compense la hausse destarifs de la moissonneuse qui sont passés à cinq mille (5000) dinars l’heure», déclarent nos interlocuteurs. Cependant, sur les champs de céréales, autour de chaque moissonneuse-batteuse, pas moins d’une dizaine d’ouvriers travaillent sous un soleil de plomb.

«Sur chaque machine, en plus du machiniste, il y a deux (2) ouvriers, pour le remplissage des sacs, alors que derrière, trois personnes sur un tracteur ramassent, au fur et à mesure, les sacs remplis. D’autres ouvriers (trois ou quatre) sur un tracteur pourvu d’une botteleuse, s’occupent du conditionnement de la paille, alors qu’avant eux, un autre tracteur muni d’un andaineur facilite le travail pour le bottelage», nous expliquent nos interlocuteurs. Par ailleurs, compte tenu de tous les avis, cette campagne 2016 est d’ores et déjà un succès sur tous les plans.

Essaid Mouas

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