La réhabilitation des chemins communaux retenue

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Ighrem est une commune perchée sur les hauteurs de la daïra d’Akbou. Peuplée par environ 15000 habitants, cette localité est à vocation agropastorale. Mais cela n’a pas empêché pour autant, l’implantation de quelques usines qui exercent dans l’agroalimentaire. L’extension urbaine connaît un développement appréciable dans cette commune, où le béton malheureusement « investit » les terres agricoles, et ce, sans aucune rationalisation. Résultat: les oliveraies se rétrécissent comme une peau de chagrin. Cette municipalité est constituée de 22 villages dont les plus peuplés sont Ighrem (le chef-lieu), Ighil Nacer, Taslent, Irsen, Ath Amar Ouzeguène. Le développement local dans ces contrées marque le pas à cause de beaucoup d’insuffisances qui touchent surtout les villages haut perchés. Le gaz de ville, par exemple, manque dans plusieurs villages. L’aménagement urbain enregistre, lui aussi, des insuffisances flagrantes dans plusieurs localités. Néanmoins, une opération dans le cadre des PCD a été retenue par l’APC, laquelle consiste en la réhabilitation et l’entretien des chemins communaux qui traversent cette commune, à l’exemple du chemin communal reliant les localités d’Irsen à Ighil Nacer sur les hauteurs d’Ighrem. Dans le même sillage, une autre opération concerne, cette fois-ci, l’achèvement des travaux de réalisation de la maison de jeunes projetée au chef-lieu communal d’Ighrem. Cette structure a connu la suspension des travaux. À présent, l’APC compte achever ce projet qui tient à cœur aux jeunes de la localité. On a appris, par ailleurs, que le village d’Iaâzouzen bénéficiera d’un projet de réalisation d’un cimetière de chouhadas. Les avis de consultation des opérations précitées sont déjà lancés par l’APC d’Ighrem.

Syphax Y.

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