La santé publique et l'environnement en danger

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Les décharges sauvages se multiplient dans la commune de Saharidj, au nord de la wilaya de Bouira, et prennent des proportions alarmantes, notamment en bordures des deux principales routes qui relient la municipalité au chef-lieu de daïra de M’Chedellah, la RN30 et la route secondaire d’Ighzer Bouzal via Ath Yevrahim. D’énormes quantités d’ordures ménagères et de débris de matériaux de construction sont régulièrement déversées sur les accotements de ces deux axes. Ces décharges augmentent chaque jour de volume, sans que cela n’interpelle les autorités et services concernés. Ni l’APC, ni les services des forêts, surtout que ces routes traversent la luxuriante forêt d’Achaivou, ni les directions de l’environnement et de la santé ni encore le mouvement associatif, particulièrement les collectifs de tourisme et civisme, d’écologique et d’environnement, ne bougent le petit doigt pour mettre un terme à cette désastreuse situation. Le comble c’est que ces déversements se font au grand jour, au su et au vu de tout ce beau monde. Pourtant, la commune est dotée d’une décharge publique aménagée et contrôlée, située sur la RN30 en haute montagne, à proximité des villages Ath Hamad, Imsedhurar et Ath Illiten. En plus de défigurer le panorama naturel de la région, ces amoncellements de détritus en tous genres sont une menace pour l’environnement et un danger pour la santé publique. Riverains et visiteurs ne cessent de le déplorer et de le dénoncer. Ces décharges incontrôlées n’épargnent désormais aucun lieu, même les nombreux points d’eau, sources et fontaines sont envahis d’ordures et de saletés. A propos de ces point d’eau où se désaltèrent les nombreux usagers de cette route et où s’approvisionnent en eau potable les citoyens des nombreux villages des communes de M’Chedallah et Saharidj, notamment lors des fréquentes ruptures d’AEP, des énergumènes sans foi ni loi, dénués de toute forme de civisme, y viennent pour laver et vidanger leurs véhicules. Des pratiques qui sont à l’origine d’une effroyable pollution, sachant qu’en plus de la population, des animaux, tant domestiques que sauvages, s’abreuvent à ces sources et fontaines. La plupart d’ailleurs sont aménagées et dotées d’abreuvoirs. Mis à part quelques les protestations de citoyens conscients, aucune action de sensibilisation ou de nettoyage n’a été organisée pour mettre un terme à cette situation.

Oulaid soualah.

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