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Les petites catégories s’entraînent dans la rue

Disposant de plus de 200 athlètes qui excellent en majorité dans les deux disciplines de volley-ball (Nationale I) et basket-ball (Régionale centre), la JSC Maâtkas restera, sans doute, le club le moins loti en matière de moyens financiers et matériels.En effet, la salle omnisports en chantier depuis le mois d’août 2004 pour les besoins de sa réfection, les camarades de Samir Zerrouk de la section basket-ball sont contraints de faire la navette Maâtkas-Tizi Ouzou pour chaque entraînement.Même scénario pour les seniors filles du volley-ball qui, elles aussi, s’entraînent dans les salles Tazrout ou Azzouni de Tizi Ouzou.En revanche pour les petites catégories (cadets-minimes) filles et garçons, celles-ci s’entraînent malheureusement dans la rue. Pour l’heure, les responsables du club ne ménagent aucun effort pour pouvoir tenir le moral des « troupes » au summum car on commence, hélas, à enregistrer des départs vers des clubs moins nantis. Aujoud’hui, un appel pressant est lancé en direction des pouvoirs publics et de la société civile et plus particulièrement les entreprises en vue d’assister ce club très cher à la région. Car les caisses sont vides et les esprits commencent sérieusement à appréhender une asphyxie du club.L’exemple du supermarché Sadi qui a offert des équipements pour la section baskett est à méditer en attendant qu’il fasse espérons-le, des émules.En somme, les subventions ne peuvent plus à elles seules, suffire pour le fonctionnement d’un club qui compte des centaines d’athlètes. L’implication des entreprises, sponsors est aujourd’hui indispensable, à bon entendeur…

Idir Lounès

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