La revue Tafukt est née

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L’association du centre culturel d’Aokas édite un joli produit culturel.Avec l’apport du jeune Zaouche Abdelhafid, rentré des Etat-Unis d’Amérique, un groupe de jeunes a pu éditer une revue, titrée Tafukt (soleil), qui traite et traitera dans les prochains numéros de tout ce qui a trait à la vie juvénile aokassienne et de sujets d’actualité.En éditorial de ce numéro zéro, ses rédacteurs annoncent la couleur en se positionnant en fer de lance de l’association culturelle, marraine de cette revue, engagés dans l’application en priorité de ses objectifs et qui sont la sauvegarde du patrimoine culturel de la région ainsi que la recherche et la publication de ses données historiques et, enfin, l’épanouissement et la valorisation de la culture et la langue amazighe.Donc, dans ce premier numéro, le volet culturel a été limité à une interview du chanteur Warsine, nouveau chanteur de la région, et en la publication de l’un de ses poèmes qui traite de l’amour et du pardon. L’histoire a été l’apanage du responsable du Centre culturel qui a relaté les origines des Aokassiens et les ancêtres des Aith M’hand. On a touché à pratiquement tout dans cette revue, notamment le social, en parlant des logements sociaux à l’ère de la mondialisation, des divorces à l’algérienne et de la drogue dans notre société. Le sport n’a pas été oublié et le club local de football a été à l’origine d’un article et un autre a été consacré à la dégradation du sport dans cettee commune du littoral.L’article le plus intéressant est certainement celui traitant du cauchemar vécu par le rédacteur en chef de cette jeune revue qui avait passé quelques années aux USA puis expulsé comme un malfrat pour la simple raison qu’il portait un prénom musulman, comme il a tenu à le préciser. D’ailleurs, beaucoup de cas comme le sien ont été certainement vécus à travers le monde musulman après l’action terroriste du 11 septembre 2001 aux states. Tafukt est venue donner un coup de pouce à l’information dans la région d’Aokas et nous espérons que toutes les plumes de la région contribueront à sa pérennité.Un seul point noir est à soulever : ce sont les nombreuses fautes d’orthographe et les erreurs de rédaction qu’il faudra à l’avenir corriger, quitte à faire appel à des correcteurs bénévoles pour faire de cette revue un mensuel ou bimensuel digne de ce nom. Nous lui souhaitons bon vent.

A. Gana

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