La wilaya de Béjaïa dispose actuellement de dix circuits d’examens pour l’obtention de permis de conduire, lesquels sont répartis sur dix communes, relève la direction du transport de la wilaya. Exploités par pas moins de 290 auto-écoles, utilisant un parc roulant de 551 véhicules, dont 438 de poids-légers, ces circuits d’examens «ne répondent pas aux normes réglementaires», a souligné la même source. Pour remédier à cette situation et dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail des propriétaires d’auto-écoles, le secteur du transport de la wilaya a inscrit une opération d’étude de trois centres et circuits d’examens au niveau des communes de Béjaïa, Akbou et Kherrata. Seule la dernière municipalité citée dispose d’un terrain à même de recevoir ce projet, selon un rapport établi par la direction du transport. L’arrêté d’affectation du terrain choisi, d’une superficie de 10 000 m2, a été signé au mois de septembre 2014. Par ailleurs, dans la commune du chef-lieu de wilaya, le choix d’un terrain de 10 000 m2, du côté de Targa Ouzemour, a reçu un avis défavorable de la part de la DUAC, concernant le dossier d’obtention de permis de construire, arguant l’inexistence d’un acte de propriété du terrain désigné et la non-conformité dudit projet aux orientations du plan d’occupation du sol (POS) 8A du lac, lequel a été approuvé. En effet, ce terrain est prévu pour y ériger une esplanade dans le cadre de ce POS. Concernant le circuit d’examen projeté dans la commune d’Akbou, il bute également au problème du manque de foncier. Un terrain de 10 000 m2 a été désigné mais la nature juridique du terrain, «immatriculé à tort au nom de la commune», précise-t-on, pose un problème pour procéder à son affectation au profit de la direction du transport. Cette dernière, soucieuse de lancer ces projets inscrits à son actif, a saisi les services de l’APC d’Akbou «à l’effet de redresser la situation des ilots domaniaux immatriculés à torts au nom de la commune», a-t-on informé.
Boualem S.