Suite au «licenciement du secrétaire général de la section syndicale» da la zone industrielle Aissat Idir de Tizi-Ouzou, et l’affectation jugée «arbitraire» de certains de ses travailleurs et la traduction d’autres devant la justice, le comité exécutif local avait lancé un appel à un sit-in, qui a été observé jeudi passé. Dans une déclaration rendue publique au lendemain de cette action, la section syndicale de la zone industrielle Aissat Idir de Tizi-Ouzou a, une fois de plus, dénoncé une «attitude méprisante» et «persistante» de la direction générale, et un «silence assassin» devant cette situation qu’elle qualifie dans ladite déclaration de «drame humain». Ainsi, l’union locale de la zone industrielle, toujours dans la même déclaration, tient l’autorité de wilaya comme «témoin» sur les «dérapages» qui pourront découler de cette «regrettable expédition punitive». Par ailleurs, le CEL a regretté l’état actuel dans lequel se trouve ladite zone qui, selon elle, «est livrée à la dégradation» et devenue le réceptacle «de toutes sortes de détritus». La section syndicale locale a, toutefois, rappelé le rôle de la wilaya qui devrait être «le développement de la zone industrielle et son entretien, et la promotion ainsi que l’attraction des investissements». Ainsi et devant «l’entêtement» de la direction locale à daigner réparer ses «dépassements» et rétablir l’ordre, le CEL, dans ledit document, menace de «durcir ses actions» et ce, en exprimant sa colère avec l’ensemble des travailleurs et syndicalistes de la zone industrielle Aissat Idir devant le centre décision d’Alger, si «la surdité complice» et la «cécité passive» viendraient à cautionner ce «désastre juridico-social commis par le directeur de la SOGI».
Kamela Haddoum
