Depuis la mise en place du nouveau plan de circulation de la ville de Draâ El-Mizan, les commerçants ayant pignon sur rue, plus particulièrement au niveau du nouveau boulevard appelé auparavant «route de Boghni», n’ont pas cessé d’exprimer leur mécontentement.
Ces derniers s’adressant directement aux différents responsables concernés, d’autant plus qu’ils jugent que cela n’arrange pas leurs affaires. «Depuis l’application de la nouvelle réglementation sur le stationnement, à savoir une périodicité d’interdiction de quinze jours pour chaque côté de la chaussée, nos clients n’ont plus le droit de marquer un petit arrêt pour prendre quelque chose ou d’en déposer, car les agents assurant le service de la voie publique sont presque en permanence sur les lieux et n’hésitent pas à verbaliser les contrevenants alors qu’ils se trouvent aux pas de nos portes», s’insurgent ces commerçants qui voient là tout naturellement, un manque à gagner.
«Ces nouvelles dispositions prises par les autorités locales pour alléger un peu l’étranglement des rues de la ville sont un peu contraignantes pour nous, les résidents, qui utilisons nos véhicules pour faire des courses dans les magasins situés sur ce nouveau boulevard ou pour simplement prendre un café au même endroit. À présent, c’est devenu quasiment impossible avec la présence permanente des agents de la police qui trouvent énormément de difficultés, mais malgré cela, avec un stationnement sur un seul côté cela aide à faire avancer la circulation», nous confient de nombreux citoyens résidant dans l’agglomération, qui espèrent que tout s’arrangera avec la réalisation de la nouvelle pénétrante.
«Le trafic routier est quasiment impossible sur cette artère durant les heures de pointes d’autant plus qu’outre les véhicules légers, les gros camions et autres semi-remorques, lourdement chargés, gênent en permanence et au quotidien la circulation alors que tout le monde espérait la réalisation d’une rocade qui bute toujours à des oppositions de riverains», nous déclarent d’autres interlocuteurs dont certains ne cachent pas qu’ils n’avaient pas hésité à plusieurs reprises, à appeler la sûreté de daïra pour intervenir afin de dégager la circulation et d’en punir les automobilistes qui avaient bravé l’interdiction de stationnement sur l’un des côtés et qui avaient été à l’origine de ce bouchon.
Essaid Mouas

