l Le Croissant Rouge Algérien C-RA a réagi suite à un article qui a été diffusé hier dans la presse nationale, disant que « Djamel Ould Abbès, ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, s’empare du Croissant Rouge ». Le même article informe que « le conseil d’Etat remettra en cause la décision signée par Djamel Ould Abbès. La création du comité provisoire de direction du CRA n’est prévue ni par les statuts, ni par le règlement intérieur de cette organisation ».Dans ce contexte, la direction du croissant a répondu dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, affirmant que « dans le souci de doter le Croissant Rouge Algérien d’organes dirigeants nécessaires à son fonctionnement conformément à ses statuts, une commission interministérielle chargée de la préparation et de l’organisation de la tenue de l’assemblée générale élective de cette institution a été installée officiellement le 16 février 2006 ».Dans la même édition, le journaliste a souligné que « le croissant rouge algérien est reconnu par les pouvoirs publics comme étant une société de secours autonome. Cette organisation non gouvernementale a perdu son autonomie et son indépendance depuis que le ministère de la solidarité nationale a imposé sa tutelle au C-RA « . De son coté le C-RA a répondu que « la mise en place de la commission interministérielle est devenue une nécessité conformément à l’article 25 des statuts du Croissant Rouge algérien qui stipule » dans le cas ou suite à un litige ou une carence des instances du C-RA et si l’assemblé générale ordinaire n’est pas convoquée dans les délais requis conformément aux articles 22 et 24, les pouvoirs publics représentés au conseil national peuvent provoquer sa tenue ».La mission de la commission interministérielle consiste principalement selon le même communiqué à préparer la tenue de l’assemblée générale en vue d’élire les organes dirigeants du croissant rouge algérien en associant les adhérents et représentants du C-RA au niveau local de façon démocratique et en toute transparence.Par ailleurs, l’installation de cette commission intervient pour pallier aux difficultés rencontrées par le Comité provisoire de direction CPD de cette institution humanitaire à tenir l’assemblé générale. Et afin d’éviter les conflits, « cette commission garante de la neutralité, dont les membres se sont engagés à ne pas se présenter aux élections, se compose également de représentants des pouvoirs publics » ajoute la même source.
B. Nawel