Le village Igarichène, à quelque quatre kilomètres de la ville sur le CW04 en allant vers Frikat, aura une salle de soins. En effet, ce projet inscrit pour cette zone agricole est sur le point d’être lancé. Selon une source proche de l’APC, pratiquement toutes les démarches nécessaires à la réalisation de cette unité de soins sont lancées. » En plus du choix de terrain et l’inscription du projet, la consultation a été lancée au mois de juillet dernier. Non seulement, il y aura une salle de soins, mais aussi la réalisation d’un logement de fonction. Incessamment, l’entreprise sera retenue », ajoutera notre source. Cette structure sanitaire est la bienvenue dans cette petite bourgade afin de soulager les malades qui se déplaçaient jusqu’à la polyclinique de la ville pour un pansement ou une injection alors que d’autres allaient à Frikat, d’autant plus que le chef-lieu communal de cette municipalité est plus proche de leur village. » À Frikat, il n’y a pas beaucoup de monde. C’est pourquoi certains habitants de notre village préfèrent prendre cette direction », nous dira un habitant d’Igarichène. S’il est important de réaliser ces structures de base dans les villages, il est aussi indispensable de les doter du matériel médical et de personnel, parce que, rapportons-le, parfois, ce ne sont pas les salles de soins qui manquent, mais ce sont les infirmiers et la manière de les rentabiliser. À titre d’exemple, dans la même commune, la salle de soins réalisée du côté de Tizi Larbâa sur la route de Tazrout Aouaoudha n’est pas encore opérationnelle bien qu’elle ait été déjà réceptionnée. Dans cette commune de plus de 50 mille habitants, nombreux sont les villages qui sont dotés de ces structures sanitaires. On citera Hennia, Maâmar, Boufhima, Sanana, Draâ Sachem, Ighil Ivouslamane et bien d’autres. Le manque se fait sentir en ville où, pratiquement, il n’y a que la polyclinique qui assure les soins aux citadins. De tels services urgent dans les quartiers importants à l’exemple de la ZHUN, des lotissements Belaouche et autres parce que, réellement, la polyclinique ne peut répondre à la forte demande en matière de vaccination et autres soins d’autant plus qu’elle est prise d’assaut quotidiennement même par les patients des communes environnantes. Enfin, si besoin est de la rappeler, le projet de réalisation d’une autre polyclinique en contrebas des 60 logements LSP à la sortie de la ville vers Boufhima sur la RN68 est à l’arrêt depuis plus d’une année pour des raisons qu’on ignore. À quand alors le relancement de ce projet?
Amar Ouramdane
