Le FFS insiste sur le « consensus national »

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À l’occasion de la préparation des festivités commémoratives du congrès de la Soummam du 20 août 1956, le plus vieux parti de l’opposition multiplie les rencontres pour sensibiliser ses militants en vue d’une participation massive aux festivités commémoratives à Ifri Ouzelaguen.

Il saisit également cette occasion pour remettre sur le tapis le projet de reconstruction d’un consensus national. À cet effet, la section FFS locale des Ouadhias a organisé samedi dernier, une conférence-débat à la maison de jeunes sise au chef-lieu communal. Les deux conférenciers invités à animer les débats ne sont autres que le sénateur Moussa Tamadartaza et le président de l’assemblée populaire de wilaya, M. Klalèche Mohamed. Le sénateur n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour souligner, avec des propos soutenus, la valeur des architectes de la Soummam: «Les architectes de la Soummam, à l’image d’Abane Ramdane, ont réussi l’exploit de mettre les premiers jalons d’une Algérie libre, démocratique et civile. Après deux ans du déclenchement de la glorieuse révolution, les responsables ont compris qu’elle a besoin d’organisation et de restructuration pour atteindre rapidement l’objectif suprême, à savoir l’indépendance du pays. L’adhésion de tout le monde et de tous les partis a permis à notre pays d’accéder à l’indépendance». Et d’ajouter; «Après l’indépendance, le fleuve est détourné. C’est pourquoi le FFS a été créé. Aujourd’hui plus qu’hier nous avons besoin d’un autre consensus national avec toutes les composantes nationales. Certes, le chemin est difficile mais il n’est pas impossible. Nous pouvons, grâce à notre projet de consensus, arriver à libérer le peuple et à construire une Algérie plurielle, démocratique et civile». à son tour, le P/APW enchaînera dans le même ordre d’idée pour appeler à plus de mobilisation en vue de réussir les festivités commémoratives du 20 août 1956, mais aussi pour expliquer le projet de consensus national cher au parti de feu Dda El Hocine. «Célébrer l’anniversaire du congrès de la Soummam est un devoir sacré. La Soummam, c’est le berceau qui a vu naître les fondements d’une Algérie libre et indépendante. Les Algériens de divers horizons ont eu leur premier consensus et cela a donné naissance à un pays indépendant. À présent, nous devons faire le reste pour libérer le peuple algérien. Le consensus national reste une option sérieuse qui permettra au peuple d’accéder à une République telle que rêvée par les glorieux martyrs de 1954, sans violence et sans exclusion», dira-t-il. Un débat fut ensuite ouvert avec l’assistance, où les deux conférenciers ont mis l’accent sur le cheval de bataille de leur parti : le consensus national ! Un congrès de la Soummam bis, qui remettra l’Algérie sur les rails d’une véritable démocratie ? L’avenir nous le dira.

Hocine T.

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