l Triste est le sort réservé aux infrastructures sportives qui, de surcroît, sont rares. Sensées être des lieux de détente, de loisir et même de préservation de la santé, elles sont en réalité tout le contraire de leur destination primaire. A Tiwririne, un quartier sis à la sortie est de la ville de Tazmalt, il y a ce stade de football qui “pâtit” des coups de boutoir de jeunes désoeuvrés. Hormis le terrain en tuff, tout le reste n’est que tessons et structure “désossée”. Le portail brinquebalant ne se referme plus, à cause de son inclinaison. L’éclairage a été littéralement arraché, et il ne subsiste plus la moindre projecteur. Il n’y a aucune raison à ce que ces activités nocturnes n’ont pas à avoir lieu. Les vestiaires, ou ce qu’il en reste, sont dans un état chaotique. Les portes et les “en-postes” ont disparu. L’intérieur est repoussant, tant les miasmes d’excrément et autres déchets sont infects : des tessons de bouteille, des canettes de bière, de la cendre… un véritable capharnaüm. Ce lieu est apparemment fréquenté par les SDF, les garnements et autres en mal de vivre. Il pourrait servir même de lieu de débauche, en l’absence d’un suivi rigoureux et de surveillance de ces infrastructures, qui “prennent” l’eau de toute part, il n’est pas étonnant de constater ces faits navrants. Construire pour ensuite négliger, cela semble “le credo” des pouvoirs publics !
M. Y.
