La zone de (non) activité de Taourirt Ighil attend depuis des décennies qu’on veuille bien procéder à sa viabilisation, pour permettre l’éclosion puis l’épanouissement de l’investissement économique. «Cette ZAC a été créée il y a 30 ans de cela. Depuis notre arrivée aux affaires de la municipalité nous avons entrepris des démarches pour dépoussiérer ce dossier afin de relancer le projet, mais sans résultats probants à ce jour», explique sur une pointe d’impuissance, un membre de l’exécutif aux commandes de l’APC. D’après notre interlocuteur, bien des investisseurs n’attendent que cette opportunité pour pouvoir donner corps à leurs projets. «Hélas, il y a des opérateurs qui, après avoir vainement patienté des lustres durant, ont fini par se résoudre à s’en aller s’installer sous d’autres cieux», déplore le responsable de l’APC. Un candidat à l’investissement porteur d’un projet dans le domaine agroalimentaire, estime que cette ZAC est une manne providentielle et une chance inouïe, qu’il importe de mettre à profit au plus vite. «Un pôle d’activité est un gisement d’avenir pour toute la région. Il est générateur de valeur ajoutée et pourvoyeur d’emplois», déclare-t-il. Abondant dans le même sens, un élu local dira que la concrétisation de ce projet aurait été d’un apport considérable pour l’autofinancement de la collectivité et un moteur à même d’assurer l’essor économique de la région et de booster son développement. «Tant que de tels projets sont mis en veilleuse, nous continuerons à végéter dans le dénuement et à survivre aux crochets de l’Etat central», tranche-t-il.
N. M.